Les produits périmés ont littéralement investi le marché des Aurès (ex-la Bastille).
En effet, installés tant en amont qu'en aval de ce marché, ces commerçants proposent des produits constitués de confiseries, limonades, jus, lait, chocolat et autres produits de large consommation. Le tout à des prix des plus attractifs. C'est donc alléchés par ces prix que les citoyens cèdent à la tentation et achètent sans retenue ces produits pourtant périmés ou en passe de l'être. «J'ai acheté, dira une jeune femme, 2 tablettes de chocolat d'une certaine marque. Mais les ayant ouvertes, je les ai trouvées atteintes de moisissures, donc impropres à la consommation».
Même cas de figure pour un autre citoyen, tenté par le prix du lait habituellement cédé à plus de 100 DA et proposé à 40 DA et qui fut surpris par le goût qu'il dégage. Le plus surprenant dans le comportement de ces citoyens est le fait de se voir avertis par le vendeur sur la date très proche de la préemption du produit (2 à 3 jours) qu'il nous a lui-même confirmée sans pour autant les dissuader. Une situation que déplore M. Boukli, membre de la Fédération nationale de la protection des consommateurs.
En effet, rencontré en marge du salon international de l'agroalimentaire qui se tient au palais des conventions, notre interlocuteur n'a pas manqué d'avertir sur les conséquences d'une telle pratique. Une pratique des plus condamnables.
«Ces produits, dira-t-il constituent un véritable danger pour la santé des consommateurs. Les effets secondaires qu'ils engendrent à court ou moyen terme à l'instar de l'allergie, des troubles intestinaux ou autres maladies graves, ne sont plus à démontrer. M. Boukli lance un appel pressant à l'intention des citoyens à éviter de s'approvisionner en ce genre de produits toxiques dont la dangerosité, estime-t-il, peut avoir de graves conséquences pour la santé des citoyens».
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Posté Le : 18/03/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hadj Sahraoui
Source : www.elwatan.com