Consommation

Onze jours après l'Aïd El Adha, les bouchers qui avaient fermé pour un temps leur établissements, ont repris, pour certains hier, leurs activités en achalandant leurs comptoirs de poulets entiers et visiblement récemment déplumés.Les prix proposés ; à savoir 250 DA, comparativement à ceux affichés avant les fêtes de l'Aïd (320DA) s'avèrent relativement bas. Mais, nonobstant cette relative baisse des prix, il n'y avait pas le grand rush habituel. Un comportement que justifie cette mère de famille par le stockage des familles de quantités importantes de viande d'agneau qu'elles continuent de consommer avec parcimonie.Une viande achetée à prix fort réduisant ainsi à une peau de chagrin leur maigre bourse. «Je me contente pour le moment de petites quantités pour faire ma chorba», dira-t-elle d'un ton amusé. Les clients qui se sont succédés, ont, à quelques exceptions près, tous limité leurs achats. Il est vrai que les fruits et légumes qui poursuivent leur ascension ne permettent pas de se payer de la viande quelle qu'en soit la couleur.