Conseillers principaux d'orientation scolaire : Les lauréats du concours attendent depuis 2009

Les dix lauréats du concours auquel ont pris part 250 candidats pour le recrutement de conseillers principaux d'orientation scolaire, organisé en mars 2009, reviennent à la charge en adressant pour la seconde fois une lettre détaillée au président de la République, et ce à la lumière de ses orientations relatives à la lutte contre la bureaucratie contenues dans son dernier discours à la Nation. Les concernés demandent au chef de l'Etat, en tant que premier magistrat du pays, d'exiger de la direction générale de la Fonction publique (DGFP) de valider ces résultats et d'instruire l'inspection de la wilaya d'Oran pour ouvrir les postes budgétaires prévus. Ils rappellent à ce sujet que cette dernière ne peut intervenir que si sa tutelle valide les résultats et qu'à l'origine, ce concours avait fait chou blanc en raison, selon l'inspection de la Fonction publique de la wilaya d'Oran, de la non-réception des convocations dans les délais prévus de deux candidats sur les 250. A l'époque, le directeur de l'éducation a démenti cette thèse en affirmant que l'ensemble des candidats ont reçu leur convocation dans les temps impartis et les cachets de date d'envoi de la poste en sont la preuve tangible. Considérant que cette pratique est une pure injustice, cinq des lauréats ont décidé de se constituer partie civile en introduisant l'affaire en référé devant les instances judiciaires. Toutefois, cette démarche n'a pas abouti du fait que le tribunal s'est déclaré incompétent, d'où la nécessité de saisir le tribunal administratif. Ils précisent, par ailleurs, que deux années après, les résultats de cette épreuve restent dans l'inconnu étant donné qu'ils n'ont été ni confirmés ni annulés. Ayant trop attendu le dénouement de cette affaire qu'ils qualifient de «scandaleuse» du fait qu'elle relève d'un pur blocage administratif, les 10 lauréats estiment que leurs efforts et leur mérite ont été bafoués au moment où la demande pour ces postes est une réalité incontournable.