Lancer une pétition au milieu des enseignants pour le boycott du travail le samedi est la principale résolution annoncée par le Syndicat national des travailleurs de l'éducation nationale (SNTE) qui a tenu samedi un conseil national extraordinaire. Le communiqué rendu public hier précise que 'travailler le samedi, qui est journée de repos, ne fait qu'accentuer la hogra et l'injustice et surtout influer négativement sur le rendement professionnel des enseignants'. Ces derniers, poursuit le communiqué du syndicat, font déjà face à diverses contraintes dont le volume horaire, les pressions de certains directeurs et inspecteurs pédagogiques, le travail le samedi et les activités de distractions. Le SNTE demande, à ce propos, aux enseignants du cycle primaire 'de refuser d'assurer les activités de distraction et de les confier à d'autres professionnels'. Ces activités ont été proposées par la tutelle à la suite du réaménagement du volume horaire pour les élèves du primaire dont les cours pédagogiques prennent fin à 14h30 pour laisser place à une heure d'activités de distraction. Cependant, peu d'écoles assurent ces activités. Le conseil extraordinaire du SNTE a, par ailleurs, débattu des principaux dossiers et autres nouveautés du secteur à commencer par le tant controversé dossier des 'uvres sociales de l'éducation nationale. À ce propos, le syndicat 'a approuvé l'initiative du ministère de tutelle qui a concrétisé la proposition du SNTE quant à la nécessité de concertation avec la base avant de décider du sort des 'uvres sociales'. Le SNTE insiste sur la gestion des 'uvres sociales au niveau de chaque établissement pour que tous les travailleurs en profitent réellement. Les revendications spécifiques des enseignants de la région sud du pays étaient également au centre des débats et de la concertation lors de ce conseil extraordinaire. 'Nous nous étonnons du fait que la tutelle n'ait toujours pas approuvé nos propositions qui visent à améliorer les résultats scolaires du Grand-Sud'. De plus pour être plus efficace dans la prise en compte des spécificités de cette région, le SNTE estime qu'il faudrait cesser de recourir à la politique de désignation de directeur de l'éducation et secrétaire général au Sud en guise de sanction, le logement, le calcul de l'indemnité de zone selon le salaire de base actuel et non celui de 1989'
MALIKA BEN
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Posté Le : 20/11/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Malika Ben
Source : www.liberte-algerie.com