Algérie

Conseil national des enseignants du supérieur : Le 4e congrès avant la fin de l'année



Conseil national des enseignants du supérieur : Le 4e congrès avant la fin de l'année
Prévu initialement pour le mois de septembre dernier, le 4e congrès du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) est de nouveau reporté et se tiendra probablement avant la fin de l'année en cours. Le Coordinateur national du Conseil, M. Rahmani, n'avance aucune date approximative de la tenue du congrès se contentant de dire qu' «il aura le lieu avant la fin de l'année». Il fera savoir que «le bureau national du Cnes tient des réunions cycliques pour débattre des préparatifs du 4e congrès et de la situation générale prévalant au pays». Les multiples reports s'expliquent, selon le coordinateur, par la non-disponibilité des membres du bureau national «pour diverses raisons». Aussi, certaines difficultés liées à la promulgation de la nouvelle loi sur les associations, et de la concrétisation des réformes politiques et institutionnelles annoncées, retardent sa tenue. Toutefois, M. Rahmani note l'installation des commissions régionales de l'est, ouest, sud, sud-ouest et sud-est, chargées, dit-il, de l'organisation des bureaux régionaux du conseil et formuler des propositions à soumettre au travaux du congrès.
En somme, le Cnes considère que le 4e congrès se tiendra dans des conditions politiques et sociales très particulières, estimant que «ce rendez-vous, doit impérativement nous permettre de contribuer activement à l'élaboration du nouveau paysage politique et social qui se dessine à l'horizon, et de s'y intégrer efficacement». Au sujet de la candidature aux commandes du Cnes, M. Rahmani qui rappelle l'ouverture des portes au poste de coordinateur national, a laissé entendre son intention de céder son poste : «Pour le moment, aucune décision n'est prise de manière officielle, mais je ne compte pas briguer un autre mandat». Par ailleurs, dans un communiqué rendu public, hier, le Cnes constate que l'Université est en proie à une crise multidimensionnelle due à l'accumulation de nombreuses difficultés liées, notamment aux conséquences de la décennie noire, au forcing du FMI pour la réduction des budgets «bloquant ainsi durant plus de cinq années le recrutement des enseignants à l'université», précise-t-on, et aux réformes pédagogiques (LMD) «engagées précipitamment et sans concertation avec l'ensemble de la famille universitaire», pouvait-on lire dans le communiqué.




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