Algérie

Conseil national des assurances


Conseil national des assurances
Les chiffres de 2013 le confirment. La bancassurance a le vent en poupe en Algérie. C'est, du moins, ce que relève le dernier bulletin du Conseil national des assurances (CNA)."Sans être tout à fait novateur, le concept de la bancassurance séduit, donc, de plus en plus les épargnants algériens", souligne, dans un article, Benhadj Salim. Ainsi, l'évolution de ce marché marque une forte croissance en 2013. En effet, le dynamisme affiché par cette activité a généré un encaissement de primes ayant dépassé la barre du 1,6 milliard de dinars, réalisant, de ce fait, une croissance de 26,9%, soit une plus-value de 356 millions de dinars par rapport à l'année 2012.L'extension du réseau bancaire de distribution, la signature de nouveaux contrats et le lancement de nouveaux produits sont à l'origine de cette performance. Les chiffres confirment, aussi, la prédominance des sociétés d'assurance de personnes qui totalisent 88,4% des parts de ce marché bancassurance en 2012 et 82,8% en 2013. Malgré ce recul, dû notamment aux sociétés d'assurance dommages qui ont vu leur chiffre d'affaires bondir de 89%, le taux de croissance des sociétés d'assurance de personnes reste conséquent en affichant +18,8% en 2013. "Cette analyse tend à confirmer qu'on est en phase d'assister à l'émergence progressive d'une prise de conscience quant à l'importance de la bancassurance", relève Benhadj Salim. En recul aussi, le leader de la bancassurance Cardif Al-Djazaïr, qui ne représente plus que 71,9% de parts de ce marché, contre 81% une année auparavant. Un recul, somme toute, relatif, puisque Cardif enregistre tout de même 13% de croissance en 2013 (135,4 millions de dinars en valeur).Pour l'auteur de l'article, la forte progression enregistrée sur le marché de la bancassurance dénote de la capacité des banques à drainer l'épargne des ménages qui, faut-il le rappeler, est en constante augmentation. Les dépôts, à vue et à terme en dinar, des ménages auprès des banques ont progressé, selon la dernière note de conjoncture de la Banque d'Algérie, respectivement de 6,16% en 2013 et de 13,8% en 2012.Il faut aussi souligner que de nombreuses sociétés d'assurances de dommages n'ont pas encore investi dans ce créneau, préférant, pour l'instant, la distribution de leurs produits via les réseaux traditionnels (agences directes, AGA et courtiers.).Selon Benhadj Salim, le marché de la bancassurance reste extrêmement porteur, surtout en termes d'assurance de personnes, tant par la densité du réseau bancaire que par la réglementation en vigueur qui favorise la synergie entre banquiers et assureurs. Pour lui, cette association peut présenter des atouts non négligeables en permettant aux banquiers d'améliorer leur rentabilité et aux assureurs de ratisser large, via l'accès au portefeuille clientèles conséquent des banques et profiter ainsi de l'accumulation de l'épargne en vue d'attirer plus de souscripteurs. "L'innovation et/ou le lancement de nouveaux produits sont, là aussi, une autre piste pour tirer parti de ce potentiel surtout que la conjoncture actuelle le favorise largement.La stabilité de la demande d'épargne financière des ménages, la diminution des tensions inflationnistes et de la résorption d'une partie du chômage (qui passe de 11% en 2012 à 9,8% en 2013, selon l'ONS) sont autant de facteurs plaidant en faveur de la mise en place d'un modèle de bancassurance algérien", estime Benhadj Salim.M. R.NomAdresse email


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