Algérie

Conseil des ministres



Conseil des ministres
Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé les participants à la prochaine réunion tripartite(gouvernement-patronat- syndicat), prévue le 5 juin, à s'engager ensemble pour l'application du nouveau modèle économique de croissance. Lors du Conseil des ministres qu'il a présidé mardi, M. Bouteflika a demandé au gouvernement de "poursuivre le dialogue et la concertation cultivés avec les partenaires sociaux et le monde de l'entreprise", indique le communiqué du Conseil. A cet égard, le Chef de l'Etat a salué la prochaine réunion de la tripartite, appelant les participants à ces assises "à concrétiser leur engagement contracté en 2014 par l'adoption du Pacte économique et social en s'engageant ensemble pour l'application du nouveau modèle économique destiné à dynamiser la croissance et l'investissement hors hydrocarbures, tout en préservant la cohésion sociale de notre nation, dans le cadre de la justice sociale et de l'Etat de droit". Pour rappel, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait indiqué dans une interview à l'APS, en novembre dernier, que l'Algérie devait aller chercher la croissance en dehors du secteur des hydrocarbures, c'est-à-dire dans la sphère économique réelle où "l'entreprise, publique ou privée, est la clé de voûte". "C'est le modèle de croissance que nous sommes en train de déployer avec une vision claire jusqu'en 2019 et nous sommes en train de réfléchir pour l'élargir à l'horizon 2030", avait-il alors insisté. "Il ne s'agit pas là d'un choix ou d'une option économique entre tant d'autres. C'est une démarche vitale pour l'avenir de notre pays où nous devons tous réapprendre à redonner son lustre à la valeur travail et à vivre du fruit de notre labeur", avait-il ajouté. Selon M. Sellal, les investissements productifs devront être, dans le futur, réalisés par les opérateurs économiques et non pas par l'Etat qui devra assurer les missions de régulation et de solidarité avec les couches les plus défavorisées de la population.Il a rappelé aussi que l'édification de cette économie émergente était un élément "central" du programme présidentiel.Dans ce sens, M. Sellal avait expliqué qu'attirer les investissements directs étrangers ou nationaux était "une bataille de tous les jours et l'objet d'une compétition féroce entre les pays"."Il nous faut apprendre à accepter et à attirer ceux qui peuvent participer à notre développement", avait-il explicité.A cet effet, "les mesures que nous prenons pour encourager la relance économique notamment dans les secteurs de l'agriculture, de l'industrie, du tourisme et des TIC sont et seront toujours encadrés par des fondamentaux tels que le droit de préemption, la règle du 51/49 ainsi que les engagements sociaux des pouvoirs publics". Il est utile de rappeler qu'un décret présidentiel portant approbation d'une souscription de l'Algérie à l'augmentation du capital de la Banque africaine de développement (BAD) a été adopté, mardi, par le Conseil des ministres réuni sous la présidence du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. L'Algérie va ainsi acquérir 1 067 actions supplémentaires dans le capital de cette institution financière africaine.Cette augmentation de capital découle de l'entrée du Luxembourg et de la Turquie au capital de la BAD au titre de membres non africains, entraînant l'émission de plus de 15 000 actions supplémentaires réservées aux pays africains afin de maintenir leur ratio de 60% dans le capital de la banque, explique le communiqué du Conseil.A rappeler que le président de la BAD, M. Akinwumi Adesina, avait effectué une visite à Alger en avril dernier, au cours de laquelle l'Algérie et cette banque du continent africain s'étaient engagées à définir une stratégie de mobilisation des ressources en vue de contribuer dans le financement de la croissance du pays. M. Adesina avait alors affirmé que la BAD était disponible à mettre à la disposition de l'Algérie ses outils et son expérience pour permettre au pays de poursuivre les réformes engagées afin d'assurer une croissance plus forte et inclusive.Toujours dans le cadre de diversifier l'économie, un projet de contrat en gré à gré simple, d'un montant de 39,1 milliards de dinars, accordé à des entreprises publiques pour le parachèvement des travaux de viabilisation de la nouvelle ville de Sidi Abdallah, a été examiné et avalisé par le Conseil des ministres, réuni mardi sous la présidence du Président de la République Abdelaziz Bouteflika. Conforme aux dispositions du code des marchés publics, ce contrat sera conclu entre le ministère de l'Habitat et un groupement de sociétés publiques conduit par l'entreprise nationale de construction Cosider, indique un communiqué du Conseil.Pour rappel, ce groupement de sociétés avait remporté deux marchés concernant cette nouvelle ville : le premier concerne le logement pour un montant de 6,48 milliards de dinars (mds DA), tandis que le second porte sur les travaux d'aménagement pour un coût de 77,84 mds DA.Le décret exécutif de septembre 2004, portant création de la nouvelle ville de Sidi Abdallah, implantée sur les communes de Mehalma, Rahmania, Zéralda et de Douera sur un périmètre de 7 000 hectares (ha), consacre 3 000 ha aux travaux d'urbanisation et d'aménagement. Il identifie comme fonctions de base de cette nouvelle ville les technologies avancées, la formation et la recherche universitaire ainsi que les fonctions de soutien y afférentes. Le programme de la ville prévoit notamment des espaces pour le programme d'habitat, une cité des TIC dénommée Cyber-parc, un parc urbain constitué d'espaces verts, de zones de détente et de loisirs et d'un complexe omnisports. Il prévoit également des instituts universitaires, des centres de recherche et de développement, des zones d'activités, des équipements hospitaliers et de santé, des équipements commerciaux, hôteliers et de services et des infrastructures routières dont une liaison ferroviaire.Selon les données officielles, le coût global de réalisation des quatre nouvelles villes de Sidi Abdallah, de Bouïnan, de Boughezoul et de Menéa s'élève à 500 milliards DA.


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