Algérie

Conseil des droits de l'Homme : La Syrie et la Libye au menu



La Syrie, la Libye et accessoirement la Côte d’Ivoire seront au menu de la 17e session du  Conseil des droits de l’homme qui débute demain. Débats musclés en perspective : les 47 membres ont  réclamé, en décembre à la Côte d’Ivoire, en février à la Libye et fin avril à la Syrie, à l’issue de trois sessions spéciales, des enquêtes sur des violations présumées des droits de l’homme, dont certaines pourraient être considérées comme des crimes contre l’humanité. Les ONG et les défenseurs des droits de l’homme attendent le Conseil au tournant. Ils veulent connaître le sort qu’ils comptent réserver aux rapports des experts. Une «attente »partagée par certains pays qui mettent l’accent sur «la lutte contre l’impunité». Selon certains observateurs, les «47» pourraient faire leurs preuves dès le 6 juin quand ils auront entre les mains deux rapports sur la Libye, le premier de la Haut- Commissaire aux droits de l’homme et le second de la Commission d’enquête créée pour recenser les violations présumées par le régime de Kadhafi. Outre la situation libyenne qui pourrait diviser le Conseil et le cas de la Côte d’Ivoire, qui sera examiné à la lumière d’un rapport d’experts indépendants sur les violations commises après les élections en novembre 2010, - selon Abidjan, près de 3.000 personnes ont été tuées durant plus de quatre mois de crise et dix jours de guerre entre forces pro-Gbagbo et pro-Ouattara, appuyées par l’armée française et l’Onuci -, les 47 membres pourraient élever la voix les 14 et 15 juin prochain. Ils prendront connaissance d’un rapport de la Haut-commissaire sur la suite  donnée aux conclusions du rapport de la mission internationale d’établissement des faits sur l’assaut contre la flottille humanitaire à destination de Gaza, le 14 juin. Le lendemain, ils auront entre les mains un rapport préliminaire de la Haut-commissaire sur la Syrie. Il porterait  sur «les violations présumées des droits de l’homme» lors de la répression de la révolte populaire et «les circonstances de ces violations et crimes».


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