Le dernier conseil de wilaya, réuni en fin de semaine autour du wali monsieur Mohamed Djamel Khanfar, a abordé 3 dossiers importants en l'occurrence, le secteur de l'environnement, la situation des locaux à usage commercial provenant des programmes LSP et LPA et enfin, la préparation des commissions d'arbitrage pour le programme 2018.Le programme de développement du secteur de l'environnement dont tous les projets tournent autour de l'amélioration du cadre de vie des citoyens, enregistre 10 opérations dont 4 achevées et 6 en cours ou non lancées, pour une Autorisation de programme (AP) de l'ordre de 96,1 milliards de centimes. Ces opérations sont inscrites dans différents programmes, en l'occurrence, celui des Hauts-Plateaux en 2006 (2 opérations de réalisation de décharges contrèlées à Tadjenanet et à M'chira).Programme complémentaire (2 opérations, une décharge contrèlée et une Maison de l'environnement à Chelghoum Laà'd) et enfin, le programme de consolidation qui englobe plusieurs opérations dont : étude et réalisation d'une décharge contrèlée à Grarem (non encore lancée pour cause de site non conforme et insuffisant), réalisation d'un centre de déchets inertes – études, acquisition, installation, suivi et contrôle d'un incinérateur (non lancé) et enfin, étude d'un plan d'aménagement du territoire de la wilaya.Prenant la parole, le wali a sévèrement sermonné les responsables de ce secteur, leur reprochant le manque d'imagination et d'initiatives afin d'aller au bout de ce programme, «on demande l'inscription de projets et une fois ceux-là accordés, on n'en sait plus quoi faire et puis, pourquoi le citoyen, lui, trouve toutes les solutions nécessaires et imaginables pour contourner la règlementation en vigueur et pas nous quand il s'agit de l'intérêt public ' Rappelez-vous l'importation, par un opérateur privé, de gravats à coups de conteneurs pour faire sortir des devises !», soutient-il emporté.Idem pour l'exploitation des locaux à usage commercial, des habitations collectives (LSP et LPA) dont les promoteurs ne disposent toujours pas de certificats de conformité, pour une raison et pour une autre et qui ont, pourtant, mis en exploitation ces biens, passant outre la réglementation en vigueur. D'après le directeur de wilaya en charge de ce dossier, 17 projets totalisant 649 locaux sont concernés mais, c'est la foire d'empoigne entre les différents services concernés (Direction du commerce, registre du commerce, direction de l'habitat et des équipements publics, services de polices, APC”?) et à ce jour, 17 seulement ont fait l'objet de fermeture et encore !D'autres cas de débandade ont été soulevés lors de cette réunion, à savoir, le cas d'un promoteur qui a acquis un terrain avec abattement (au dinar symbolique) pour y construire un programme LSP et sur lequel il a, finalement, réalisé un centre commercial sans permis de construire ou une quelconque autre autorisation !Où encore ce promoteur LSP à Mila, qui refuse de délivrer son appartement à un souscripteur, malgré toutes les démarches administratives et autres procédures judiciaires entreprises (ayant 5 jugements en sa faveur) et cela n'a pas suffi d'ébranler la décision de ce promoteur”? c'est tout dire !A signaler que près de 800 logements LSP ne sont toujours pas livrés, malgré toutes les promesses faites et les engagements, sans cesse repoussés de ces nababs du foncier et de l'immobilier, devenus intouchables par on ne sait quel subterfuge!
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Posté Le : 24/04/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A M’haé Ì„moud
Source : www.lesoirdalgerie.com