Algérie - Revue de Presse


Sept personnalités pour compléter le tiers présidentiel Les membres du Conseil de la nation étaient, hier, au rendez-vous pour valider, comme le stipule le règlement intérieur, la nomination de sept personnalités, au titre du tiers présidentiel, que le chef de l’Etat avait désignées auparavant. Avec l’arrivée de ces sept personnalités, le tiers présidentiel composé de 48 membres, soit le tiers des sénateurs, est désormais au complet. Selon la procédure en usage, la commission des affaires juridiques du Conseil de la nation a eu à valider à son niveau la qualité de membres du Conseil de la nation de ces sept personnalités. Il s’agit de Fouzia Benbadis, Abdelkader Bensalem, Ben Taba Mohamed, Benyounès Mohand Akli, Mohamed Zakaria, Chenini Abdelkader et Grichi Abdelkrim. Ces derniers sont peu connus du public. Les quelques bribes d’informations glanées dans les couloirs du sénat se rapportent à Mohand Akli Benyounès, ancien président de la fédération de France FLN et frère aîné de l’ancien ministre RCD, Amara Benyounès. De Fouzia Ben Badis, on dit qu’elle est la petite fille de l’illustre «Allama» Abdelhamid Benbadis. La désignation de ces sept personnalités avait un caractère d’urgence, car il fallait compléter le tiers présidentiel en prévision de l’adoption des amendements portant révision constitutionnelle. Avec cette opération, le parlement, avec ses deux chambres, est prêt à être réuni en congrès pour adouber les changements annoncés par le président de la République. Hier, le chef du Gouvernement avait déclaré que les amendements sur lesquels avait travaillé une commission au niveau de la présidence sont déjà prêts. Ils seront probablement examinés cette semaine en Conseil des ministres avant d’être soumis au conseil constitutionnel. Et après l’avis de ce dernier, les amendements atterriront au parlement qui sera réuni en Congrès, préalablement convoqué par le président de la République. Ce qui va consacrer de facto l’option de la révision constitutionnelle, par voie parlementaire. Pour mémoire, ce sera la deuxième fois que le parlement sera convoqué en Congrès, la première ayant eu lieu en 2001, à l’occasion de l’amendement qui a permis à l’amazighité d’accéder au statut de langue nationale. Cette consécration était à l’époque le résultat de la pression de la rue, notamment les milieux politiques et culturels qui défendaient l’amazighité. H. Senouci


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