Algérie

Conseil de Gouvernement



1300 bus scolaires pour les communes A la faveur de la bonne santé des finances publiques, le processus de liquidation du transport scolaire en milieu rural, qui avait été inauguré au début des années 1980, est en train d?être remis en cause. Ainsi après les cantines scolaires, le transport des élèves vient d?être sérieusement pris en charge avec une dotation de 1300 autobus au profit des communes. La décision a été avalisée hier par le Conseil de gouvernement qui a donné son accord à la conclusion d?un marché de gré à gré entre la SNVI et le ministère de l?Intérieur et des Collectivités locales. Selon le communiqué officiel, la commande sera livrée en 18 mois et coûtera 450 milliards de centimes. Le communiqué précise que cette mesure « s?inscrit dans le cadre des efforts ordonnés par le président de la République au profit de l?éducation nationale, en particulier les élèves en milieux rural et défavorisé ». « La généralisation du transport scolaire vient ainsi s?ajouter à la réalisation des cantines et demi-pensions pour faciliter les conditions de formation des jeunes générations », est-il souligné dans le communiqué. Ce contrat va permettre à la SNVI de se doter d?un plan de charge assez conséquent sur 18 mois. Le Conseil de gouvernement a examiné trois grands sujets dans sa réunion hebdomadaire. En plus du contrat portant sur les 1300 bus au profit des communes et qui serviront au transport scolaire, le conseil a adopté un décret exécutif relatif au prix de vente du gaz naturel comprimé (GNC) et qui fixe la marge de distribution de détail. L?introduction de ce nouveau carburant viendra renforcer l?utilisation du GPL (gaz de pétrole liquéfié) qui est une solution plus économique pour les utilisateurs et moins polluante pour l?environnement que les autres carburants classiques. Pour hâter la mise en application de la loi sur la normalisation promulguée en juin 2004, le Conseil de gouvernement a adopté trois décrets exécutifs. Selon le communiqué, les deux premiers textes précisent « la nature, l?organisation et les missions des organes chargés de la normalisation » et « régulent le fonctionnement des organismes ». Tandis que le troisième est relatif à la création, à l?organisation et au fonctionnement de l?organisme d?accréditation en matière d?évaluation de la normalisation appelé Organisme algérien d?accréditation ALGERAC. La mise en place de cette structure devrait favoriser la lutte contre la contrefaçon surtout dans le domaine industriel, contrefaçon qui constitue un grand danger pour les personnes et les biens. A la faveur de la libéralisation du commerce, l?Algérie est devenue un véritable dépotoir pour les usines clandestines de contrefaçon installées un peu partout dans le monde. La vente sur le marché d?outils qui ne répondent pas aux normes de sécurité est devenue une activité très prisée exposant les citoyens, attirés par des prix bas, à des dangers mortels.


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