Algérie

Conscience civique



Le même principe universel créditant l?acte de vote de droit et de devoir civique est justiciable aussi en Algérie d?un droit de critique, qui ne peut faire l?économie d?un récapitulatif historique désastreux depuis l?indépendance, en termes de ce que cette machination fourbe a produit de perversions qui ont engoncé l?Algérie dans le sous développement. D?abord en ses versants de droits humains. Les citoyens du pays n?ont jamais eu accès, depuis l?indépendance, à ce simple droit d?entendre et voir à l?écran de leur télévision nationale un chef de l?Etat, ou du Gouvernement, répondre tout simplement à des questions vraies de journalistes non choisis pour être attachés propagandistes. Pas plus qu?un député, ou son groupe parlementaire, faire quelque bilan que ce soit d?un mandat de représentation populaire. La pléthore, gonflée à la caricature, des sigles concourant, ce coup-ci encore, à la curée n?a en face d?elle, en répondant, que deux immenses silences. Celui des consciences algériennes assoupies, ou démissionnaires ici ou dans l?exil, et comme en un mur de front de refus ? trace de ce « fakou » atavique réactivé déjà avec tant de vivacité pendant la guerre de libération nationale contre le « deuxième collège » colonial ? des masses citoyennes potentielles groggy une fois de plus. A les voir bourdonner dans un espace public toujours plus rétréci ces « masses-là », méprisées avant et après chaque quinquennat de zerda électorale, voudraient bien sans doute que déjà les dominants du moment les agressent moins de leur agenda trépidant. Cela conforterait aussi le président de la dénommée Commission politique nationale de surveillance des législatives. Qui a osé, à la radio chaîne 3 dimanche dernier, se plaindre que son « autorité » n?a été lancée qu?à la veille de l?opération électorale. Cela pourrait aussi surtout permettre aux citoyennes et citoyens d?imaginer, chacun en son âme et conscience, des formules de bulletin blanc préparatrices des résistances citoyennes à venir.


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