Algérie

Conjoncture économique mondiale : «L'Algérie n'est pas à l'abri», déclare Ouyahia



Conjoncture économique mondiale : «L'Algérie n'est pas à l'abri», déclare Ouyahia
La conjoncture économique internationale est lourde d'incertitude. Celle-ci est caractérisée par une récession qui ne manquera pas d'avoir un effet sur la demande et sur les prix des hydrocarbures et par ricochet sur l'économie nationale. Cette donne n'a pas échappé au Premier ministre. Dans son discours d'ouverture des travaux, Ouyahia a souligné que «l'environnement économique international est tendu et incertain. Nous ne sommes ni isolés ni à l'abri». Cette nouvelle carte économique suffit, selon lui, pour que «nos politiques tendent vers la rationalité que recommande la précarité de nos moyens nationaux dominés par les hydrocarbures». Beaucoup reste faire pour améliorer le climat des affaires. A l'intention de ses partenaires, Ouyahia soutient qu'«en partageant avec vous quelques bonnes nouvelles, je ne veux nullement dire que nous avons réglé tous nos problèmes ou levé toutes les entraves».
«Nous avons le droit de conforter l'espoir au regard de ce que l'Etat engage comme moyens et comme ressources pour pousser le développement économique et promouvoir le développement social mais aussi pour soutenir le développement de l'outil économique national et pour faire reculer le chômage», ajoutera-t-il. Ouyahia est plus que jamais convaincu que le pacte national économique et social offre un socle à la conjonction des efforts de tout un chacun (gouvernement, syndicat, patronat,) vers la préservation et le confortement de la dynamique nationale de développement économique et social.
Il rassura ses partenaires en indiquant que le gouvernement est disposé à appuyer encore davantage toute démarche à même de créer plus de croissance, plus de richesses, plus d'emplois et plus d'exportations hors hydrocarbures. le SG de l'UGTA, Sidi Saïd fera savoir que les efforts de l'Etat en matière d'augmentation des salaires ont permis une certaine amélioration du pouvoir d'achat avant qu'ils tombent (efforts) sous la pratique de la spéculation non sans ronger le pouvoir d'achat.
Concernant le chapitre des retraités, la Centrale syndicale n'a pas manqué de saluer la décision du président de la République d'introduire dans la loi de finances pour 2012 la proposition d'augmenter de 50% la part de la fiscalité pétrolière allouée chaque année au Fonds de réserves mis en place en 2007 en vue de sauvegarder le système national de retraite.
Sidi Saïd dira, concernant le monde de l'entreprise, que les différentes mesures prises dans les lois de finances successives depuis 2009 ne font que conforter le principe de replacer l'entreprise locale dans la sphère productive et marchande nationale.


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