Algérie

Conjoncture économique et entreprises en difficultés



Au vue de la situation des entreprises en difficultés, le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Samy Agli, a pris l'initiative de s'entretenir avec le Premier ministre Noureddine Bedoui afin de trouver des solutions concrètes.Les discussions ont porté sur notamment la conjoncture économique, les entreprises en difficultés, et le dispositif d'encadrement du commerce extérieur, selon un communiqué rendu public par l'organisation patronale. Le président du FCE plaide lors de chaque sortie médiatique pour l'installation voire l'identification des mesures courageuses et urgentes, et ce, pour éviter les licenciements et la perte de parts de marché, ainsi que le maintien de l'activité des entreprises. Selon lui la situation économique en Algérie devient de plus en plus inquiétante. Evoquant, à cet effet, la perte de 300.000 emplois à cause de la crise, en plus de la résiliation de 50.000 registres du commerce. Dans ce cadre, M. Agli estime d'aller vers l'accompagnement des entreprises par les banques pour les soutenir durant cette conjoncture économique difficile. Il appelle ainsi à ne pas diaboliser l'opérateur privé car, a-t-il ajouté, c'est lui qui maintient le travail et les investissements durant les périodes critiques. Abordant ainsi les difficultés rencontrées par les entreprises que ce soit sur le volet administratif ou concurrentiel, le président du FCE a souligné qu'il faut rendre hommage aux entreprises privées. Il appelle à la diversification de l'économie du pays ce qui va permettre, a-t-il poursuivi, la diversification des entreprises, en ajoutant que l'Algérie dispose de tous les avantages qui lui permettent de s'engager sur cette voie. Pour ce faire, il suffit selon lui, d'instaurer un climat d'affaires qui facilite l'acte d'investissement et de produire, ainsi que de lever les contraintes qui pèsent sur l'entreprise et le libre-investissement d'une manière générale. En ce qui concerne l'investissement étranger, le chef d'entreprises estime d'offrir des conditions plus séduisantes à l'investisseur étranger qui répond au besoin de l'Algérie en matière de transfert de technologie et de savoir-faire. Pour ce qui est de l'économie nationale, il estime l'ouverture à l'exportation et de développement du management de nos entreprises. Sachant bien que l'économie africaine est en pleine croissance et les besoins dans certains pays sont prioritaires, comme l'accès à l'énergie et à l'eau potable, M. Agli a révélé que l'objectif ultime avec l'Afrique est de dépasser les échanges commerciaux pour s'élargir aux projets d'investissement mutuellement bénéfique. S'agissant des secteurs dans lesquels les entreprises algériennes disposent d'un véritable savoir-faire et qui peuvent être un moteur de développement, M. Agli a cité le secteur de l'agro-industrie, l'agriculture, le BTP, la réalisation des infrastructures, les énergies renouvelables, les services de l'industrie pharmaceutique et numérique.


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