Algérie

Congrès des présidents des cours suprêmes arabes à Nouakchott



Congrès des présidents des cours suprêmes arabes à Nouakchott
Le 8e Congrès des présidents des cours suprêmes arabes s'est ouvert, lundi à Nouakchott (Mauritanie), pour examiner les voies et moyens de renforcer la coopération entre les autorités judiciaires et les cours suprêmes et l'échange d'expertises et d'expériences.L'Algérie prend part à ces travaux à travers une délégation conduite par le président de la cours suprême, Slimane Boudi. Ce congrès abordera dans sa 8ème édition trois principaux axes relatifs aux compétences de la cour suprême en tant que tribunal de fond, en tant que tribunal de renvoi et en tant que tribunal de règlement des conflits ainsi que sa conception de la grâce en matière d'examen des appels dont elle est saisis et le pourvoi dans l'intérêt de la loi.
Organisé sous la supervision de la cour suprême mauritanienne en collaboration avec le Centre arabe de recherches juridiques et judiciaires, ce congrès vise à renforcer l'échange entre les autorités judiciaires et les cours suprêmes du monde arabe, outre l'échange d'expérience et l'élaboration d'études comparées entre les lois et les expériences judiciaires arabes.
S'exprimant à l'ouverture des travaux du congrès, le président de la cour suprême du Sultanat d'Oman, président du 7ème congrès des présidents des cours suprêmes arabes, Cheikh Ishak Ben Ahmed Ben Nacer El Boussaidi, a affirmé que la tenue régulière de ces réunions «constitue une précieuse occasion pour passer en revue les nouveautés sur les questions posées devant les cours et pour échanger les vue et les idées ainsi que les mécanismes appropriées pour promouvoir et dynamiser l'action du système judiciaire dans les pays arabes».
Pour sa part, le directeur général du Centre arabe des recherches juridiques et judiciaires, Mohamed Kheireddine El Khatib, a indiqué que «les rencontres périodiques entre les cours suprêmes du monde arabe et les nouveautés sur le plan législatif et juridique qui y sont abordées permettent de renforcer l'expérience juridique arabe», soulignant la nécessité de «renforcer la solidarité et la coopération entre les pays arabes, particulièrement dans la conjoncture actuelle marquée par les complots ourdis contre les peuples arabes».
Le président de la cours suprême mauritanienne, Hocine Ould Nadji, a mis en avant l'importance de s'ouvrir sur l'expérience de certaines cours suprêmes non arabes pour s'adapter à l'émergence de nouveaux fléaux destructeurs à l'image du terrorisme et l'extrémisme violent et certaines pratiques telles que la corruption, proposant dans ce contexte la sélection de juges au niveau des cours suprêmes arabes qui seront chargé de suivre les jurisprudences et de procéder à des échanges en la matière en vue d'en tirer profit et de créer un comité d'orientation dans lequel toutes les cours seraient représentées par un magistrat chargé de suivre les nouveautés en matière de jurisprudence traitant des questions relatives aux terrorisme et à la corruption.


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