Algérie

CONGRES DE L'UNPA Belkhadem évoque la pénurie de pomme de terre et de lait



Le secrétaire général de l'Union nationale des paysans algériens (UNPA), M. Mohamed Alioui, a été réélu vendredi à l'unanimité à ce poste lors du 7e congrès de l'organisation. Quelque 750 délégués représentant les 48 wilayas du pays ont participé, jeudi et vendredi à Alger, au 7e congrès de l'UNPA placé sous le slogan de «Travail, développement et continuité». Les congressistes, après avoir élu le bureau du congrès, ont procédé à la lecture des rapports régionaux et à l'installation des commissions des projets de loi organique et du travail, des commissions de motion économique, organisationnelle et politique.  Dans une allocution d'ouverture, le secrétaire général de l'UNPA, M. Mohamed Alioui, a déclaré que «notre participation avec force, lors des échéances nationales, et notre volonté à faire réussir la concorde civile et la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, nous a permis d'avoir une place importante» sur la scène nationale.  Rappelant les différentes étapes traversées par l'UNPA, depuis sa naissance le 26 novembre 1974, M. Alioui a estimé que l'Union a joué un rôle «prépondérant» auprès de l'Etat, notamment dans la réussite des plans nationaux et les différentes réformes qu'a connues le pays. Il a indiqué que sur le plan agricole, l'UNPA a de tout temps été présente pour mettre fin aux conflits existant entre les investisseurs et les institutions de l'Etat, exhortant les pouvoirs publics à préserver les terres agricoles et à leur permettre de gérer également l'argent du Plan de développement agricole algérien (PNDA).De son côté, le chef du gouvernement a plaidé pour la conquête de «nouvelles terres», permettant, a-t-il dit, de créer les superficies agricoles exploitables dans des conditions «optimales dans des zones considérées jusque-là comme de peu d'utilité». Un défi qui ne peut être relevé, a-t-il souligné, que par «la jeunesse, aidée par l'Etat», insistant sur l'importance d'exploiter de «mieux en mieux», la surface agricole utile actuelle, par le biais de l'irrigation, de l'utilisation rationnelle et appropriée des engrais et de la formation et du perfectionnement des fellahs à tous les échelons. Relevant que les politiques engagées demeurent «insuffisantes», le chef du gouvernement a rappelé, par ailleurs, que des «actions multiformes» sont entreprises pour assurer les fellahs leur préservation et leur croissance. Sur un autre plan, M. Belkhadem a indiqué par rapport à la pénurie de la pomme de terre et du lait, que le gouvernement a examiné les tenants d'une «telle défaillance». «Le gouvernement s'est attaché à examiner de plus près les tenants et aboutissants d'une telle défaillance par rapport aux progrès enregistrés dans la production agricole et animale», a-t-il dit. Selon lui, outre les mesures d'urgence qui ont été prises pour faire face à la «spéculation et l'enchérissement des prix», le taux de croissance de ces progrès «dépasse souvent et largement la moyenne annuelle nationale». Le chef du gouvernement a par ailleurs affirmé que les mutations profondes engagées en Algérie «n'ont été ni arrêtées ni ralenties par les douloureux événements de la décennie du terrorisme». «Les mutations profondes, tant au plan institutionnel qu'au plan économique, social et culturel n'ont été ni arrêtées ni ralenties par les douloureux événements de la décennie du terrorisme», a déclaré M. Belkhadem. Le chef du gouvernement a indiqué, dans ce contexte, que «la politique de la main tendue aux égarés, prônée et impulsée par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a apporté ses fruits». Il a souligné, dans ce sens, que «de la concorde civile à la réconciliation nationale, la stabilité a été retrouvée, la sécurité et la quiétude des citoyens ont été rétablies». M. Belkhadem a affirmé que «les soubresauts du terrorisme ne nous feront pas dévier du chemin de la paix et de la solidarité qui fait la fierté de notre nation».


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