Algérie

Congrès arabe de la francophonie



L?Egypte sans complexe L?événement a coïncidé avec la commémoration en ce jeudi 5 décembre du centenaire de la création de l?université du Caire 1908-2008. Le Caire : De notre envoyé spécial La francophonie et l?arabophonie ne pouvaient trouver meilleur endroit pour célébrer une ère de solidarité et de communion. En effet, c?est dans la majestueuse salle de conférence de l?université que s?est déroulée la cérémonie d?ouverture du congrès, lequel s?étalera jusqu?au 10 décembre. Le thème retenu a de quoi alimenter les espoirs : « Arabophonie et francophonie ? actions et interactions ». Venus de pays arabes mais aussi de Belgique et des Etats-Unis, des enseignants de français représentant le mouvement associatif pédagogique ont écouté dans le recueillement les discours d?inauguration. Tour à tour, Mme Gharra Mehanna, la présidente de la commission arabe de la Fédération internationale des enseignants de français, le président de l?université du Caire et le ministre de l?Education nationale d?Egypte ont plaidé pour un solide rapprochement de la culture francophone via l?enseignement de la langue française. L?assistance nombreuse, composée ? outre les congressistes ? d?étudiants égyptiens et arabes, a eu droit à un scoop délivré par le ministre de l?Education égyptien. Avant l?entame des travaux, l?annonce a été faite « dune décision historique pour l?Egypte » pour reprendre les mots de l?intervenant. Dorénavant, la langue française sera enseignée dans le cycle primaire dans toutes les écoles d?Egypte. Dans le sillage, il informera l?assistance de la généralisation progressive dans les lycées égyptiens de sections françaises. Elles auront pour mission de préparer au bac français. Cet élargissement s?explique ? toujours selon le ministère ? par l?engouement suscité par l?expérience réussie d?une section ouverte depuis quelques années dans un lycée pilote du Caire. Pour leur part, des responsables français, délégués par le ministère de Affaires étrangères ainsi que le président de l?Agence universitaire de la Francophonie, ont souligné l?excellence du niveau de coopération et l?engagement de certains Etats arabes pour la promotion de l?enseignement de la langue française. En retour, les organisations internationales en charge de la francophonie apportent appui et aide par le biais de la formation initiale et continue. Dans toutes les allocutions de ces responsables, seul le nom de l?Algérie n?a pas été cité. Non pas par discrimination, mais à cause de l?absence en Algérie d?associations dûment agréées. A l?échelon national, les enseignants de français de notre pays se sont organisés en une coordination qui ne possède pas d?agrément. Ils l?attendent depuis cinq longues années. Après un cérémonial à forte teneur symbolique, les congressistes ont eu le bonheur d?assister à une conférence donnée par M. Boutros B. Ghali. Il a été longuement ovationné pour les idées pertinentes qu?il a développées. Nous y reviendrons plus en détails dans nos prochaines éditions.


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