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Congo-Kinshasa



Congo-Kinshasa
Les 26 gouverneurs de provinces se retrouvent, pour la première fois, à Lubumbashi autour du chef de l'Etat, Joseph Kabila. La conférence des gouverneurs se tient dans un climat politique tendu.C'est la première conférence des gouverneurs dans la nouvelle architecture de 26 provinces. Pour ce renouveau dans la territoriale, le chef de l'Etat, Joseph Kabila Kabange, a choisi la ville de Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga, pour abriter la conférence des gouverneurs, comme le prévoit la Constitution. Mais, cette rencontre arrive à un moment tout à fait particulier. Elle vient juste après la conférence de l'Opposition à Bruxelles, où de principaux leaders de l'Opposition ont créé un mouvement, " Le Rassemblement ", pour barrer la route à un troisième mandat de Kabila.En convoquant les gouverneurs de provinces, Joseph Kabila cherche-t-il à contrer la dynamique qui est née le 9 juin 2016 à Bruxelles ' L'hypothèse n'est pas exclue.Mais, dans l'opinion, des commentaires vont dans tous les sens. Certains pensent qu'en invitant les 26 gouverneurs de provinces à Lubumbashi, deuxième ville du pays, par ailleurs, fief de Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle 2016, le président Kabila veut renforcer son assise au niveau de la territoriale. Sans doute, d'autres réunions sont prévues, notamment la convocation du bureau politique de la Majorité présidentielle pour affiner davantage de stratégies. A Lubumbashi, le sujet pourrait certainement être abordé.Avec la présence dans la ville cuprifère du président de l'Assemblée nationale, également secrétaire général de la MP, Aubin Minaku, du Premier ministre, Matata Ponyo Mapon, et d'autres ténors de la MP, le chef de l'Etat pourrait aussi improviser une réunion stratégique de la MP. Au menu : les conclusions de la conférence de l'Opposition à Bruxelles.D'ores et déjà, à Kinshasa, en l'absence du président de la République et autorité morale de la MP, des stratèges de la famille politique du chef de l'Etat se sont mis à l'?uvre pour estomper l'élan de Bruxelles. Mais, difficile dans la Majorité présidentielle de rapprocher les deux ailes en présence. D'un côté, les durs qui ont juré d'en découdre avec l'Opposition, et de l'autre, les modérés qui pensent procéder par des méthodes douces jusqu'à fragiliser l'Opposition. Le dernier mot revient au chef de l'Etat qui devra dicter la ligne à suivre.


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