Algérie

Confusion aux épreuves du tamazight



Deux étaient rédigés en tifinagh (caractères amazighs), un en arabe et l'autre en caractères latins. Si les élèves ont complètement ignoré les trois premiers textes pour la simple raison qu'ils n'en ont jamais vu de tels durant tout leur cursus scolaire, y compris celui en caractères arabes, il ne leur était pas du tout aisé de répondre à  celui, conventionnel, en caractères latins. La raison est que celui-ci était bourré d'erreurs.
Les élèves ayant montré une parfaite maîtrise de cette matière, ont sollicité l'intervention du chef du centre pour remédier aux anomalies. Contacté par téléphone, M. Meraihi, enseignant de cette langue au CEM, n'a pas manqué de «déplorer cet acte délibéré, mesquin, qui fait partie de différentes autres manœuvres diaboliques visant à  freiner l'enseignement et la promotion de la langue amazighe».
Le président de l'association locale Assirem, a estimé, quant à  lui, «qu'après l'interdiction de son enseignement au lycée, au prétexte du manque d'enseignants pour cette matière, voilà qu'on tente de semer la zizanie au milieu des collégiens qui, pourtant, ont montré un grand intérêt pour cette langue maternelle, sa sauvegarde et son épanouissement».                     
 


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