L'organisme international chargé de mettre fin au commerce des diamants liés aux conflits en Afrique, appelé Processus de Kimberley , a adopté à Washington une résolution qui prend en compte les objectifs de développement et des exploitations de diamants à petite échelle dans le continent africain.
Cette réunion a été tenue aux Etats-Unis qui préside cet organisme pour 2012, dans le cadre de la résolution adoptée par l'ONU en faveur de la création d'un schéma de certification internationale pour les diamants bruts.
Le Schéma de certification du processus de Kimberley a été fondé lorsque les pays africains producteurs de diamants se sont réunis à Kimberley (Afrique du Sud) en mai 2003, afin de discuter des méthodes pour mettre fin au commerce des diamants du conflit et pour garantir que les achats de diamants ne financent pas la violence des rebelles et de leurs alliés cherchant à renverser les gouvernements acceptés par la communauté internationale.
Selon le communiqué de presse publié à l'issue de la réunion de Washington, le Programme de développement du diamant artisanal et des droits fonciers de l'Agence américaine pour le développement international (USAID) cherche à aider l'organisme, appelé le Schéma de certification du processus de Kimberley (KP), à reconnaître que le développement économique a son rôle à jouer afin de faire entrer les diamants bruts dans la chaîne d'approvisionnement légal. .
Les participants à la réunion du processus de Kimberley, tenue au département d'Etat, ont ajourné la redéfinition du terme diamant de conflit au moins jusqu'en 2013, lorsque la présidence de l'organisme sera transférée à l'Afrique du Sud tandis que la Chine en occupera la vice-présidence, a précisé Gillian Milovanovic, qui dirige la présidence américaine 2012 du processus de Kimberley qui compte 54 pays membres.
Les groupes de défense des droits de l'homme voudraient que la définition soit élargie à toutes les formes de violence, et non seulement à celles qui engagent des groupes rebelles essayant de renverser des gouvernements légitimes.
Le KP a également accepté l'offre du Conseil mondial du diamant à fournir un soutien administratif à l'organisme pendant un an, à compter du 1er janvier 2013.
L'industrie diamantaire milite depuis longtemps pour que l'organisme bénéficie d'un tel soutien, selon Eli Izhakoff, président du Conseil mondial du diamant. Lors d'une autre décision, le KP a levé ses exigences sur le contrôle des mines de diamants de Marange (Zimbabwe) afin d'assurer qu'il n'y ait aucun abus.
Les accusations de violence et de mauvais traitement des travailleurs avaient poussé le KP à bannir les ventes de diamants des mines de Marange en 2009. Le Kimberly Process a également noté que le Zimbabwe, un pays participant, est prêt à ouvrir les mines de Marange aux membres de la société civile, et a encouragé ce pays à continuer de mettre en oeuvre les bonnes pratiques en développement depuis 2012.
Par ailleurs, les représentants du Venezuela ont fait savoir que leur pays avait l'intention de rejoindre le KP.
L'organisme s'est félicité de l'engagement de l'Afrique du Sud, du Liberia, du Togo, de l'Arménie, de la Guyane, du Vietnam et de la Russie à ouvrir leurs systèmes de certification aux équipes de vérification de l'organisme.
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Posté Le : 25/12/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz