Algérie

Conflits de l'Etusa et de l'hôtel El-Aurassi Le patron de l'UGTA accuse


Conflits de l'Etusa et de l'hôtel El-Aurassi                                    Le patron de l'UGTA accuse
Les conflits, opposant les travailleurs de l'Entreprise des transports urbains et suburbains d'Alger (Etusa), et ceux de l'hôtel étatique El-Aurassi, à leurs directions respectives, préoccupent désormais, le secrétaire général de l'Ugta. Abdelmadjid Sidi-Saïd a eu, hier, une réaction violente envers les deux directeurs de ces entreprises auxquels il impute 'la responsabilité totale' dans la gestion de ces conflits. 'Que ce soit l'affaire de l'Etusa ou celle d'El-Aurassi, le problème relève directement des deux directeurs de ces entreprises ; ils sont les seuls responsables de cette situation. De ce fait, je les interpelle à prendre en charge les revendications des travailleurs ; je les interpelle à faire passer les intérêts de l'Algérie avant leurs intérêts personnels. Et qu'ils ne se prennent surtout pas en détenteurs du pouvoir, car, en Algérie, il y a seulement Bouteflika qui a le pouvoir. On peut leur donner des leçons', s'est-il insurgé, hier, à l'occasion de sa réunion avec les fédérations de la Centrale syndicale. Sidi-Saïd accuse particulièrement le directeur général de l'Etusa pour 'n'avoir pas donné signe de vie' depuis que (ses) travailleurs protestataires ont investi la Maison du peuple, siège de l'Ugta, pour réclamer leurs droits. Ceci, avant d'assener : 'C'est à lui (le DG, ndlr) de régler ce problème, à défaut nous risquons de lui fermer la porte. Attention l'Ugta est un océan, et lorsqu'on nous met en mouvement, c'est le tsunami !', rappelant au passage que 'l'Etusa était vouée à la fermeture et que c'est l'Ugta qui l'a sauvée'.
Contacté hier par téléphone, pour avoir sa réaction par rapport aux accusations du patron de la Centrale syndicale, le directeur général de l'Etusa, M. Krim, s'en lave les mains et déclare avoir 'accompli convenablement (son) travail'. 'Dès l'entame de ce mouvement de grève, j'avais saisi le ministère du Travail et celui des Transports et j'ai suivi la procédure réglementaire pour régler leur problème. Ce qu'on a pu faire, on l'a fait. Mais on n'y peut rien devant la décision de justice qui les a déboutés', nous a-t-il avoué, soulignant au passage que la Caisse nationale du chômage qui devait les prendre en charge 'ne peut rien faire, dix ans après cette affaire, car ces gens ne se sont pas présentés au moment opportun'. Le bras de fer est-il engagé entre les deux parties ' À rappeler que 13 travailleurs de l'Etusa sur les 125 licenciés et non indemnisés pour les 9 ans restés en chômage (de 1998 à 2007), observent une grève de la faim depuis le 17 septembre à ce jour. Affaire à suivre'
F. A.
KHALIS 13-10-2011 18:21
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