Les émissaires du Quartette (Etats-Unis, UE, ONU, Russie) et l'envoyé spécial du Quartette, Tony Blair, ont «rencontré séparément les deux parties à Jérusalem», a annoncé dans un communiqué l'ONU, dont le QG à Jérusalem-Est accueillait les discussions. Ils ont souligné «l'importance d'un échange direct entre les parties sans délai ni conditions préalables, commençant par une réunion préparatoire et conduisant à la présentation de propositions sur le territoire et la sécurité», selon le texte. «Les émissaires ont réitéré l'appel aux parties pour créer un environnement propice à la reprise des pourparlers et exhorté les parties à s'abstenir d'actions provocatrices», selon le communiqué.
A l'issue de précédentes réunions séparées avec les deux parties il y a un mois à Jérusalem, le Quartette avait «encouragé les parties à reprendre des négociations bilatérales directes sans délai ni conditions préalables».
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a réaffirmé, mardi à Paris, que son exigence d'un gel de la colonisation israélienne pour reprendre les négociations ne constituait pas une «condition préalable» mais un «engagement» d'Israël. «L'arrêt de la colonisation est le fruit d'engagements internationaux et bilatéraux qui ont été pris de part et d'autre entre nous et Israël», a-t-il déclaré, à l'issue d'un entretien avec le chef de l'Etat français, Nicolas Sarkozy.
Vingt ONG ont appelé mardi «le Quartette à rappeler aux parties en conflit leurs obligations en vertu du droit international», l'exhortant à «exiger du gouvernement israélien qu'il revienne sur sa politique de colonisation et gèle toutes les démolitions» d'habitations palestiniennes.
Israël accuse pour sa part la direction palestinienne de poser des «conditions préalables» aux négociations, qu'il se déclare prêt à reprendre immédiatement. Dans une déclaration à l'ONU le 23 septembre, quelques heures après le dépôt d'une demande d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU, le Quartette avait proposé un plan de relance des négociations de paix israélo-palestiniennes, au point mort depuis plus d'un an. La proposition prévoyait la reprise du dialogue sous un mois et la conclusion d'un accord de paix en un an. Les deux camps ont accueilli plus ou moins favorablement cette proposition, mais l'ont chacun interprétée comme une validation de leurs revendications.
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Posté Le : 15/12/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : AFP
Source : www.elwatan.com