Le conflit entre les Moulins d'Oran, une des filiales du groupe Eriad
Sidi Bel-Abbès, et l'Union des coopératives agricoles (UCA) autour de
l'assiette foncière de l'ex-ferme Rivas Marie Manuda affectée après
l'indépendance à l'UCA, pour les silos et l'actuelle minoterie au profit
d'Eriad, sera examiné demain au niveau de la chambre administrative relevant du
tribunal de Oued Tlélat.
L'introduction de cette affaire
devant la justice a été l'initiative du conseil syndical du groupe, après avoir
été saisi officiellement dans le but d'évacuer l'actuelle minoterie, la seule
de la wilaya d'Oran et qui emploie 182 travailleurs produisant 3.000 q/jour.
A noter que l'acte notarié ayant
servi de base pour cette mesure a été établi à partir d'un transfert en 1951 de
ladite ferme au profit de la SICA, une entreprise coloniale chargée de la
gestion des docks et qui donna naissance à l'UCA après l'indépendance. Pour
l'histoire, ce transfert au profit d'une entité économique de l'ère coloniale
devenait caduc suite à la décision de nationalisation du 22 mai 1964 englobant
toutes les minoteries du pays pour donner naissance à la SN Sempac, dont
l'ex-ferme aujourd'hui au centre de ce conflit. Par ailleurs, l'exploitation de
ce site, sur lequel la filiale a investi pas moins de 30 milliards de centimes
pour la construction de 12 silos, a été confirmée au profit de l'entreprise
publique par arrêté ministériel publié au Journal officiel du 17 janvier 1978
et signé par l'ancien ministre de l'Industrie et de l'Energie, Belaïd Abdeslam.
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Posté Le : 09/09/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah C
Source : www.lequotidien-oran.com