Les représentants des villages de cette commune sollicitent le wali pour "agir dans le sens d'un dénouement positif du conflit afin d'éviter une privation de trop" à la localité.Réunie le 19 août au village Ircène, la coordination des villages de la commune d'Ighram (Akbou) a, par le biais d'une déclaration rendue publique, sollicité le wali de Béjaïa pour dénouer le conflit autour d'un terrain retenu pour la construction d'un lycée dans la localité. "En tant que premier représentant de l'état au niveau local, nous estimons que vous disposez (...) de suffisamment de prérogatives administratives et d'instruments législatifs et de moyens financiers pour régler ce problème", est-il écrit dans une déclaration rendue publique.
La coordination, qui déclare s'engager à déployer tous les efforts pour concilier les deux parties en conflit, estime cependant que "l'administration est responsable de ce qui s'est passé le 31 juillet dernier", puisque selon les représentants des villages de cette commune, la procédure administrative pour la construction de ce lycée a été "avalisée" et "validée" par les institutions compétentes. Pour cette coordination, le conflit né autour de ce projet est prévisible étant donné "la légèreté" et "les tergiversations" avec lesquels l'administration a eu à traiter ce dossier.
Tout en dénonçant "dans le fond et dans la forme" l'ultimatum d'un mois lancé à la population pour trouver une solution au problème, la coordination rappelle aux autorités publiques, et particulièrement au wali, qu'ils ont "le devoir et les attributions pour trouver une solution qui préserve les intérêts des deux parties impliquées dans ce conflit".
Les représentants des villages de cette commune, qui rappellent que leur région a payé un lourd tribut pendant la Révolution "pour doter le pays d'institutions en mesure de prendre les préoccupations des citoyens en charge", sollicitent à cet effet le wali pour "agir dans le sens d'un dénouement positif du conflit afin d'éviter une privation de trop", à la localité.
Par ailleurs, les délégués et représentants des villages ont appelé la population à rester "mobilisée pour le maintien de la construction de ce lycée". "Il y va de l'avenir de nos enfants et du devenir de la commune", écrivent-ils. Pour rappel, le projet de construction d'un lycée dans cette localité a suscité l'opposition d'une famille qui réclame son droit sur le terrain devant accueillir l'établissement scolaire.
H K
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Posté Le : 28/08/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : H Kabir
Source : www.liberte-algerie.com