Algérie

CONFLIT AU SNAPAP



CONFLIT AU SNAPAP
Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale justifie sa seule reconnaissance de l'aile Felfoul du Snapap (Syndicat national du personnel de l'administration publique) par sa seule et unique référence de la justice dont on attend la décision finale.Mohamed Kebci - Alger (Le Soir)Mohamed Benmeradi, qui répondait ce jeudi à une interpellation d'un député, à l'occasion d'une sénace de questions orales de parementaires à l'endroit de membres de l'Exécutif, à propos de l'existence de deux ailes au sein de cette entité syndicale, a, en effet, fait part de l'impartialité de son département vis-à -vis des conflits internes des syndicats et ce, a-t-il précisé, «jusqu'à la prononciation des décisions finales de la justice» qui «doivent être respectées par tous». Un conflit qui n'est pas propre au Snapap tant sont nombreux les syndicats à se retrouver dans le même cas comme l'UGCAA, rappelant la décision de la Cour suprême du 3 décembre 2006 confirmant celles du tribunal de première instance d'El-Harrach du13 juin 2005 et de la cour d'Alger du 6 février 2006 enjoignant Rachid Malaoui à quitter le bureau du syndicat au profit de Salah Felfoul.«Et en vertu de ces décisions de justice, Belkacem Felfoul a continué, conformément à la loi et aux statuts du Snapap, à renouveler les instances chargées de la gestion du syndicat, lors des congrès tenus en 2004 et 2010, durant lesquels il a été réélu à la tête du Snapap», a poursuivi le ministre, faisant remarquer, au passage, que le Bureau international du travail (BIT) qui a reconnu l'autre aile dudit syndicat menée par Rachid Malaoui de cette partie, «n'a pas la prérogative de reconnaître ou pas une partie ou une autre, mais reste dans ces cas neutre, jusqu'à la finalisation des procédures judiciaires actionnées par les parties en conflit».Pour sa part, le ministre du Commerce est revenu, encore une fois, sur le processus de négociation mené par l'Algérie en vue de son adhésion à l'OMC. Mustapha Benbada parle de 1 933 questions se rapportant dans leur majorité aux informations relatives aux lois et réglementations commerciales en vigueur, ainsi qu'aux explications concernant le commerce extérieur algérien en général auxquelles le pays a eu à répondre.Aussi, Benbada a tenu à «tranquilliser» le député du PT qui l'interrogeait à ce sujet, excluant tout traitement d'avec l'Etat sioniste dans le cadre de cette adhésion à l'OMC. Se fiant à l'article 13 de l'accord de Marrakech instituant l'OMC, le ministre a dit que «l'Algérie n'est point dans l'obligation de traiter avec l'entité sioniste ni avec un pays avec lequel elle ne désire pas entretenir des relations». Le ministre du commerce a jugé utile de rappeler que «le principe de non-normalisation avec l'entité sioniste demeure en vigueur à tous les niveaux et plans politique, économique, culturel et autres».




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