Algérie

Conflit au Sahara occidental.. Une décolonisation tributaire de l'autodétermination



Le ministre des Affaires étrangères de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Mohamed Salem Ould Salek a indiqué, hier, que le droit à l'autodétermination constituait le principe fondamental du droit international contemporain, signé par la partie sahraouie et le Maroc en 1991, a rapporté l'Agence de presse sahraouie (SPS). Le droit à l'autodétermination est «une solution consensuelle qui vient en conformité avec la nature du conflit dans le Sahara Occidental en tant que question de décolonisation, laquelle doit être parachevée avec l'exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance», a affirmé M. Ould Salek. Les déclarations de M. Ould Salek, membre du Secrétariat national du Front Polisario, interviennent suite aux déclarations du ministre marocain des Affaires étrangères, Nacer Bourita, dans lesquelles il a évoqué «la conformité de l'autonomie avec le principe du droit à l'autodétermination et l'indépendance», à l'issue de la deuxième table ronde ayant réuni les deux parties du conflit, à savoir le Maroc et le front Polisario, sous l'égide de l'Envoyé spécial du SG de l'Onu, Horst Kohler, tenue du 21 au 22 mars en cours en Suisse. M.Ould Salek a souligné, dans ce sens, que le droit à l'autodétermination constituait «un principe fondamental du droit international moderne», qui représente également la base sur laquelle a été fondée l'Organisation des Nations unies (ONU) après la Seconde guerre mondiale, c'est pourquoi il a été inclus par le Congrès de San Francisco dans le premier article de la Charte de l'ONU.


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