Cette montée au créneau des deux syndicats majoritaires au sein de la corporation des hospitalo-universitaires (200 adhérents sur 360), trouve son origine dans le procès-verbal d'une réunion du SHUC établi le 8 de ce mois, qualifiant les enseignants grévistes de « groupuscule de quelques personnes qui ont usé de tous les moyens violents et illégaux pour soulever les étudiants » (allusion aux incidents ayant émaillé le déroulement d'un contrôle d'anatomie-pathologique le même jour), n'hésitant pas à appeler l'administration à interdire l'accès aux lieux où se déroulent les contrôles à tout enseignant qui ne soit pas réquisitionné pour la surveillance et la remise des questions.De leur côté, les Snpdsm et Snmasm évoqueront, « la gravité de la situation car l'autoproclamée présidente du SHUC n'hésite pas à apposer le cachet de la faculté de médecine sur les tracts et procès-verbaux dangereux, diffamants et portant préjudice à toute l'institution », selon leurs propres mots. Ils dénonceront, en outre, « la mauvaise foi » de la présidente du SHUC qui, d'après eux, a relaté de « façon surréaliste » le déroulement du contrôle susmentionné, et qu'a contrario de ses allégations, ce sont bien « les enseignantes d'anatomie-pathologique » qui ont été agressées, menacées, et chassées par les membres du Shuc.Rappelons que le gel de la grève illimitée initiée par les deux syndicats (Snpdsm et Snmasm) le 8 juin a été décidé le 14 de ce mois à l'issue d'une assemblée générale, et que cette décision est intervenue après l'amorce d'un dialogue avec la tutelle, et surtout dans l'intérêt des étudiants.
Posté Le : 29/06/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : I. Hanene
Source : www.elwatan.com