Algérie

Conflit à l’APC de Sidi Bel-Abbès



Le SG contesté par les élus FLN Réunis avant-hier après-midi sous la présidence du secrétaire de la Mouhafadha FLN, Hadj Mohamed Lebied, les dix membres élus représentant ce parti au sein de l’APC de Sidi Bel-Abbès ont décidé de dénoncer avec l’extrême vigueur la dégradation continue des rapports de l’assemblée avec l’administration communale. Dans une déclaration rendue publique hier après-midi, le groupe d’élus a tenu surtout à dénoncer les agissements, qualifiés pas moins d’»immoraux et irresponsables» de l’actuel secrétaire général de la commune qui aurait tendance, font-ils observer, à «entretenir un climat délétère avec l’ensemble des élus» sans pour autant donner de plus amples détails sur l’origine du conflit. Toujours est-il que, selon une source proche du groupe de protestataires, le SG ferait réellement l’objet d’une vive contestation de la part d’une grande partie de l’assemblée, surtout, argumente-t-on, «pour ses obstructions incessantes à la mission des élus locaux», lesquels éprouveraient, semble-t-il, «les pires difficultés avec l’administration communale à faire valoir leurs avis et conseils dans la gestion des affaires de la cité». «Le conflit aurait éclaté ces derniers jours, souligne-t-on, quand un élu s’est opposé, de vive voix, à une décision de licenciement prise ‘injustement’ par le SG à l’encontre d’un groupe de chauffeurs.» Le responsable de l’administration communale aurait rétorqué à son vis-à-vis qu’il était le seul «maître à bord» en ce qui concerne la gestion des ressources humaines et qu’il maintenait de ce fait ladite décision. Rencontré l’après-midi d’hier dimanche, où il nous a reçu au siège de l’APC, le responsable décrié a rejeté en bloc toutes les accusations portées contre lui par le groupe d’élus contestataires, soulignant à ce propos que «le problème posé ne concernait en fait qu’un élu qui aurait utilisé un véhicule de service réquisitionné pour les enquêteurs chargés du dossier ‘logement social’ mais ne l’avait pas restitué à la mairie à l’heure convenue avec lui». «Je n’arrive pas à m’expliquer une telle levée de boucliers pour une affaire qui devait recueillir l’approbation de tous... D’autant plus, dira-t-il encore, que je suis un commis de l’Etat et me devais, à ce titre, de veiller à la bonne marche des services». A. Abbad


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