Confirmer la 5e et attendre l'UAFA

Vainqueur du Chabab Ahly de Bordj Bou-Arréridj, lundi en fin de journée, dans le cadre de la 36e journée de Ligue 1, le Mouloudia d'Oran s'est assuré le droit de défendre sa cinquième place jusqu'au bout et de rêver à une possible participation à une compétition internationale la saison prochaine. "À défaut de grives, on mange des merles". L'adage résume, d'ailleurs, parfaitement le "changement d'objectif" du MCO tout au long de la seconde partie de saison, et encore plus depuis que le podium soit devenu inatteignable.Faute de pouvoir, tout d'abord, donner raison à ceux qui croyaient que ce Mouloudia pouvait rivaliser pour le titre ou ?tout au moins- pour cette deuxième place qualificative à la Ligue des Champions, les Oranais espéraient accrocher le podium. Or, incapable de suivre la cadence imposée par le trio CRB-ESS-JSS, le club d'El-Hamri fantasme désormais sur un accès à l'international via le challenge promis par l'UAFA, mais pas encore officiellement mis sur pied.
Mais même cet objectif ne dépendra, du reste, pas uniquement de leur parcours mais aussi et surtout de l'intention réelle de l'Union arabe de Football. Car, il faudrait que les Rouge et Blanc gardent d'abord cette cinquième place au classement général, puis que l'UAFA officialise, en parallèle, l'organisation d'une Coupe arabe des clubs pour que le Mouloudia puisse, enfin, retrouver une compétition internationale dès la saison prochaine.
Les informations circulant à ce propos laissant croire à un engagement des 4e et 5e au classement final de la Ligue 1 en Coupe arabe n'étant pas encore certifiées, la formation drivée par Abdellatif Bouazza a, devant elle, deux marches à gravir pour "faire le job" et remplir sa part du contrat. Face à l'AS Aïn M'lila, ce samedi, puis au stade Ahmed-Zabana face au NC Magra, le Mouloudia d'Oran devra faire le plein pour ne pas dépendre d'autrui, et ce, bien que trois points semblent suffisants pour lui garantir cette 5e loge finale. Il ne resterait, dès lors, au MCO que d'attendre. Et prier pour que l'UAFA aille au bout de son projet.

Rachid Belarbi