Evaluation de l’action des élus locaux
Le FFS a organisé hier une conférence régionale d’élus préparant ainsi sa conférence nationale, prévue en principe pour les 15 et 16 novembre à Alger. La rencontre qui s’est déroulée à Bordj Menaiel (wilaya de Boumerdes), a regroupé les élus FFS d’Alger, de Boumerdes et de Tizi-Ouzou.
Une conférence similaire regroupant les élus de Bouira, Bordj Bou Arreridj, Jijel et Bejaïa, se déroulera incessamment à Tichy (wilaya de Bejaïa), en attendant celle du Sud du pays programmée, semble-t-il, à Ghardaïa. Hier, de nombreux élus et les premiers secrétaires fédéraux d’Alger, de Boumerdes et de Tizi-Ouzou ont assisté à cette conférence qualifiée d’importante. Des membres de la direction nationale du FFS, dont Ali Laskri, le premier secrétaire national, Madjid Lemdani, le secrétaire national aux finances, Wahiba Touati, secrétaire à la condition féminine, et des responsables syndicaux tels Lemdani Ali du Cnapest, étaient également présents. Les travaux qui ont démarré vers 10h se sont poursuivis tard dans la soirée. Cette conférence se veut, avant tout, une action entrant dans le cadre du redéploiement politique et d’évaluation de l’action des élus locaux. Par ailleurs, les protestataires du FFS se sont, eux, réunis au niveau du siège de la section de Tizi-Ouzou afin de débattre des problèmes rencontrés dans leurs démarches. Rappelons que ces refuzniks reprochent à l’actuelle direction la non-application des résolutions du troisième congrès et demandent, en conséquence, le départ de Laskri et surtout celui de Karim Tabbou, le secrétaire national à la communication, ainsi que la fin de la mainmise sur le parti par des «éléments étrangers». Cependant, personne n’a voulu préciser qui sont ces «éléments étrangers». Ils imputent également à la direction nationale de leur parti le manque de «punch» qui explique, selon eux, le recul du FFS, notamment dans son berceau naturel, la Kabylie. Ils affirment aussi avoir l’assentiment de plusieurs militants, et non des moindres d’après leurs propos. Ils se refusent cependant, pour le moment, de dévoiler les noms des responsables de ce qu’ils appellent une «cabale» lancée contre leur mouvement, mot qu’ils disent rejeter car «impropre et ne retraçant guère leur démarche qui est celle de rendre au FFS son lustre d’antan».
Apparemment sûrs d’eux, les contestataires ont envoyé un émissaire au président du FFS, en Suisse, afin de le tenir informé des tenants et aboutissants de leur démarche.
Du côté du fédéral du FFS pour la wilaya de Tizi-Ouzou, «ces contestataires sont en fait des marginaux et leur démarche participe d’un mauvais coup du pouvoir contre le parti». «Il y a, certes, précisera-t-il, des militants qui ont été trompés, mais l’avenir dira que la direction n’a jamais failli». Les deux camps sont donc restés dans l’expectative, en attendant une décision de Hocine Aït Ahmed.
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Posté Le : 04/11/2006
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com