Conférence nationale

Les énergies renouvelables, une alternative à long terme aux énergies conventionnelles Des experts algériens et étrangers lors d'une conférence nationale sur l'eau et l'énergie, organisée à l'université Hassiba-Ben Bouali à Chlef, ont indiqué que les énergies renouvelables pourront constituer à long terme une «alternative» aux énergies conventionnelles, affirmant que «cette alternative est plausible d'autant que les énergies conventionnelles (pétrole et gaz en l'occurrence) sont non renouvelables», en précisant néanmoins, que cela deviendrait «possible dans les vingt prochaines années et plus».
Lors de cette rencontre scientifique qui a regroupé des experts allemands, italiens, grecs et algériens, ainsi que le représentant de la Banque mondiale (BM) en Algérie, l'accent a été mis sur la nécessité de développer ce créneau en Algérie, compte tenu des sources d'énergies renouvelables existantes et de leur impact au plan économique et environnemental. Le programme de réalisation des stations de dessalement de l'eau de mer mis en 'uvre par l'Etat algérien, constitue à lui seul un motif solide pour le développement des énergies renouvelables en raison de leur apport dans la réduction du coût d'exploitation de ces infrastructures et l'enjeu que constitue l'eau en ce XXIe siècle, a-t-on estimé, à cet égard. Tout en reconnaissant que le coût des énergies renouvelables est actuellement élevé, ils ont soutenu que le dessalement de l'eau de mer et l'énergie renouvelable constituent une solution émergente pour réduire le déficit en eau notamment pour la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (Mena), d'autant plus, ont-ils expliqué, que le coût des énergies renouvelables est appelé à diminuer à moyen terme avec l'évolution et la maîtrise des technologies.