Algérie

Conférence internationale sur la lutte contre l'extrémisme violent



Conférence internationale sur la lutte contre l'extrémisme violent
Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines a représenté l'Algérie à la tête d'une importante délégation. Abdelkader Messahel a présenté, au cours de cette conférence, l'expérience algérienne dans le domaine de la lutte contre le terrorisme notamment les actions de dé-radicalisation.La délégation algérienne a pris également part hier à une réunion restreinte regroupant 28 pays autour de la question des combattants étrangers. Cette réunion sera ouverte par le secrétaire d'Etat américain, John Kerry et le ministre de la Justice, Eric Folder. Le président Barack Obama prononcera un discours aujourd'hui à la fin de la conférence. Le vice-président américain Joe Biden qui a ouvert la réunion a fait l'éloge au modèle américain d'assimilation des immigrés et a invité l'Europe, frappée récemment par les attaques de Paris et Copenhague, à s'en inspirer. «Nous devons (...) engager le dialogue avec nos communautés et avec ceux qui pourraient être susceptibles de se radicaliser parce qu'ils sont marginalisés», a déclaré Joe Biden. «Les sociétés doivent fournir une alternative positive aux communautés d'immigrants, un sentiment d'opportunité, un sentiment d'appartenance qui discréditera l'attrait du terroriste pour la peur, l'isolement, la haine et le ressentiment», a-t-il dit. «Je ne veux pas dire (...) que l'Amérique a toutes les réponses. C'est simplement que nous avons un peu plus d'expérience. Dans nos précédentes éditions, nous avons relaté les mesures à entreprendre afin de lutter contre l'extrémisme religieux, antichambre du terrorisme. A ce même sujet, nous avons à plusieurs reprises indiqué que la véritable lutte contre ce fléau devrait se faire à partir de ses racines. Malheureusement, rien n'a été fait jusqu'à ce jour, l'extrémisme islamiste monte de plus en plus surtout dans les pays arabo-musulmans. En Europe, l'extrémisme religieux a réussi à s'implanter et constitue un véritable danger pour plusieurs pays de ce continent. Les dirigeants de plusieurs pays ont commis des erreurs impardonnables en donnant l'hospitalité à des dangereux islamistes auteurs de plusieurs crimes dans leurs pays. C'est le cas de la Grande-Bretagne qui jusqu'à aujourd'hui accueille sur son territoire des centaines d'islamistes et mêmes des «émirs». Malgré les demandes formulées par leurs pays d'origines, la Grande-Bretagne refuse toujours de les extrader. Seul le criminel Abou Katada, l'émir d'Al-Qaïda en Europe a été livré à la Jordanie. Dans les années 1990, plusieurs terroristes islamistes ont réussi à fuir leur pays et se sont installés en Grande-Bretagne, Allemagne, France et même aux Etats-Unis d'Amérique. A partir de ces pays, les islamistes n'ont pas cessé leurs activités, ils ont continué à apporter assistance aux groupes armés. Certains sont redevenus des «VIP» et multiplient les interventions sur plusieurs chaînes de télévisions satellitaires, proches des milieux islamistes. En plus de la propagande, ces derniers incitent les peuples des pays qui luttent contre le terrorisme à la rébellion. Certaines chaînes de télévisions arabophones continuent de jouer un rôle important dans l'embrigadement des jeunes. Parmi ces chaînes satellitaires, deux stations de télévisions émettent leur programme à partir d'une capitale européenne. Ces chaînes ne prononcent jamais le terme terroriste et se contentent de dire «Al Mejmouate Al Moussama Bi Al Irhabiya», les groupes surnommés de terroristes. Le financement des groupes extrémistes est également un facteur principal dans la survie du terrorisme. Certains pays continuent jusqu'à ce jour de financer et d'apporter des aides logistiques aux groupes terroristes islamistes. Il fallait être à la fois sourd, muet et aveugle pour ne pas savoir que des pays bien connus par tout le monde, s'adonnent au recrutement, financement et même au déplacement des éléments des groupes armés islamistes. Le «hic» est que ces pays ne ratent aucune occasion pour faire savoir qu'ils luttent contre le terrorisme. En somme, si la lutte antiterroriste a échoué c'est parce que ce fléau n'a jamais été combattu à partir de ses racines et les pays qui aident ces groupes extrémistes continuent toujours de le faire.




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