Conférence du SG de la CNEC

« Il faut se mobiliser, dira-t-il, pour barrer la route aux milieux mafieux qui ont fait la mainmise sur le foncier et l?immobilier et qui sucent le sang du peuple, alors que l?élite honnête du pays se trouve toujours marginalisée et sans laquelle le pays ne pourra jamais avancer. » Il faut, ajoutera-t-il, que le citoyen sache que notre présence dans la société a pour but aussi de dénoncer inlassablement les abus et la corruption qui gangrènent notre société livrée à une faune de spéculateurs sans foi ni loi. Sur un autre registre, il indiquera que son organisation va incessamment, avec un dossier élaboré à l?appui, consulter un cabinet d?avocats pour y déposer officiellement une plainte contre l?Etat français et exiger sa reconnaissance et la réparation des crimes commis contre les citoyens algériens durant la guerre de Libération nationale. Pourquoi l?Etat français a-t-il reconnu le tort qu?il a causé aux déportés juifs durant la seconde guerre mondiale et s?obstine par contre à refuser de faire de même pour les Algériens ? a encore ajouté l?orateur. Aux yeux du premier responsable de la CNEC, la réparation, réclamée ici, est la reconnaissance morale des méfaits du colonialisme qui vaut plus que la réparation matérielle. Dans la foulée, il annonce que son organisation vient de remporter un succès pour avoir proposé et obtenu du gouvernement la dissolution des commissions communales d?attribution de logements sociaux. Cette mission d?attribution des logements sera confiée à la daïra.