Algérie

Conférence de presse d’Oxford Business Group


«L’Algérie, propice aux investissements étrangers» «Il y a un climat favorable aux investissements étrangers en Algérie», tel est le constat fait hier par Robert Tashima, éditeur régional d’Oxford Business Group, lors d’une conférence de presse animée à l’hôtel Hilton d’Alger. Pour cet expert, il n’y a aucun doute que «des étrangers peuvent venir investir en Algérie qui est un pays en plein dynamisme». Ce dynamisme se traduit, ajoutera-t-il, par «la diversification de l’économie» et également parce que «l’Algérie projette sérieusement de consolider et de diversifier l’investissement et les dépenses dans des domaines clés, y compris les infrastructures publiques et l’Education». L’orateur dira en outre que «dans beaucoup de cas, le résultat de ces programmes commence à se faire sentir». Robert Tashima, qui notera par ailleurs que «le budget toujours croissant, combiné à une politique de développement et une politique macroéconomique marquées par la prudence, consolidera, en ce climat d’incertitude économique globale, la position de l’Algérie sur la scène internationale», conseillera que «des étrangers peuvent investir, par exemple dans le domaine bancaire qui offre des possibilités au niveau domestique». Pour rassurer les investisseurs éventuels qui voudront venir dans notre pays, le conférencier rassurera que «l’Algérie ne sera pas trop concernée par la crise financière mondiale, car l’impact de celle-ci sera minime sur l’économie algérienne qui n’est pas trop dépendante de celle mondiale». Se basant par la suite sur le fait que l’Algérie a, à sa disposition, «un matelas financier considérable et des réserves énergétiques gazières et pétrolières appréciables», l’intervenant précisera que «la destination Algérie est très attractive». Ceci étant, Tashima signalera cependant qu’à l’occasion de l’élaboration du rapport annuel sur le climat des investissements en Algérie, il y a eu des obstacles. «Nous avons rencontré des obstacles, développera-t-il, dans les chiffres que nous avons eus car il nous a semblé qu’ils ne reflétaient pas la réalité. Nous avons été ainsi contraints de ne pas nous contenter de ces chiffres et d’aller vers des responsables politiques et ceux économiques pour avoir plus de données et de clarifications. Parmi ces responsables, on peut citer le président de la République, le ministre des Affaires étrangères, le ministre de l’Energie et des Mines, le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, le ministre des Finances et le gouverneur de la Banque centrale». Quoi qu’il en soit, aux yeux de l’intervenant, les investisseurs étrangers ont des «opportunités à saisir» dans notre pays. Samira Illoul
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