Hier, une conférence de presse s'est tenue au siège de la Délégation de la Commission européenne à Alger, en prévision de la rencontre qui sera organisée le 13 juin prochain autour du thème : «L'autofiction dans la littérature contemporaine» et verra la participation de 13 écrivains algériens et européens qui viendront partager leurs expériences dans le domaine de l'écriture.
Organisée pour la troisième année consécutive, cette rencontre est une occasion tout indiquée pour maintenir le dialogue des cultures entre les deux rives de la Méditerranée. Cette année, la rencontre sera axée sur deux ateliers-conférences et le débat portera sur «le roman personnel et le récit de fiction, quelle place pour l'autobiographie et le Moi imaginaire, les frontières du fictif face à la réalité». Mme Laura Baeza, ambassadrice et chef de la Délégation de la Commission européenne à Alger, expliquera de son allocution que «ce thème a été choisi de part la place qu'occupe l'autofiction dans la littérature contemporaine. Car de plus en plus, l'autofiction s'est imposée au lecteur comme forme littéraire qui met en avant la vie de l'écrivain. A la lisière de l'autobiographie et du roman de fiction, des écrivains puisent dans leurs quotidiens pour nous livrer des histoires complexes où le Moi trouve toute sa place. Entre le réel et l'imaginaire, ce genre d'écriture nous fait voyager et partager des moments forts de la vie des auteurs». Avec le concours des ambassades et des services culturels des Etats membres, des auteurs ont été conviés au débat. Et à travers cette tribune qui leur est offerte, ils apprendront à mieux se connaître, à échanger et à mieux s'accepter dans leurs différences. Parmi les auteurs algériens qui prendront part à cette rencontre, il y a lieu de citer Anouar Benmalek, Noureddine Saâdi, Téma Bakhaï, Amine Zaoui, Yamilé Haraoui-Ghebalou et Hamid Grine. Du côté européen, sont attendus, l'Autrichienne Doris Gertraud Eibl, l'Espagnol Marcos Giralt Torrente, la photographe suédoise Ulla Montan, le Roumain Adrian Alui Gheorghe, le Grec Petros Markaris et le Belge Jean-François Dauven. Si, lors des précédentes éditions, l'accent a été mis sur la contribution effective de la femme à la pensée, à travers cette troisième rencontre, «la Délégation tente de créer un moment privilégié entre des écrivains algériens et leurs lecteurs, mais aussi un espace d'échange avec des écrivains européens», c'est ce qu'a indiqué encore Mme Baeza.
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Posté Le : 27/09/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hassina A
Source : www.lnr-dz.com