Algérie

Conférence animée par Ferrante Ferranti, photographe et Dominique Fernandez, écrivain, membre de l’Académie Française



Conférence animée par Ferrante Ferranti, photographe et Dominique Fernandez, écrivain, membre de l’Académie Française


Une épopée au cœur de l’oasis antique de Palmyre

Voici Palmyre racontée et montrée par deux voyageurs passionnés qui l’ont visitée à de nombreuses reprises. Ce site inouï, détruit en 2015 par la violence de Daech, est reconstitué par les photographies de Ferrante Ferranti qui en donnent une vision exhaustive (temples, agora et théâtre, colonnades et arches, camp de Dioclétien, tombeaux), faisant ainsi œuvre de mémoire. Libérée il y a peu de l’emprise de l’État islamique, il est aujourd’hui question de la reconstruction des édifices antiques de l’oasis. Découvrez à travers les 80 photographies, Palmyre dans toute sa splendeur, dans toute son histoire, telle qu’on ne la reverra jamais.

« J’ai été quatre fois à Palmyre : c’était le lieu le plus enchanteur de l’Orient, à la fois par la beauté exceptionnelle des ruines et par le paysage romantique qui les entourait. Maintenant que tout est détruit, j’ai voulu me souvenir de ce que cela avait été.
On arrivait à l’hôtel Zénobie, désuet, décati, construit dans l’enceinte du site, et d’emblée la légende de la grande reine planait sur la ville qu’elle avait portée à son apogée. Je ressuscite l’image de Zénobie qui avait osé se dresser, femme et Arabe, contre l’empereur romain Aurélien, chef de l’État le plus puissant du monde. Puis j’évoque ce qui restait du site, l’idée générale qui avait présidé à son ordonnancement, avant d’examiner en détail, mais toujours plus en amoureux qu’en érudit, les monuments qui ont subsisté, si poétiques : le théâtre, les temples, les tours funéraires. Avant de conclure par une réflexion sur l’iconoclasme, une des plus vieilles passions de l’homme, qui pousse une idéologie au pouvoir à faire table rase de celles qui l’ont précédée. » Dominique Fernandez.

Dominique Fernandez, Ferrante Ferranti, Adieu, Palmyre, Éditions Philippe Rey.
128 pages, 19€, parution le 7 avril.



Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)