Conférence à Alger sur la résistance du peuple sahraoui Condamnation du Maroc et du veto français

Le drame vécu par le peuple sahraoui revient cette semaine avec l'organisation, depuis hier, de la 2e Conférence internationale du droit des peuples à la résistance et à laquelle ont pris part près de 300 participants dont 120 étrangers et 40 Sahraouis militants des droits de l'Homme.
Donnant le ton dès l'ouverture de la conférence, Hadj Mahrez Lamari, président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), a rappelé la position de l'Algérie qui reste inchangée et ne changera jamais vis-à-vis du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. Position, a-t-il dit, conforme aux principes de Novembre ayant consacré notre lutte de libération pour l'indépendance totale.
'Nous réitérons, à partir de cette tribune, notre soutien indéfectible au combat mené par le Front Polisario et la résistance du peuple sahraoui. Rien ne pourra affecter cette volonté, ni les menaces, ni les tentatives de déstabilisation, ni les pratiques néo-colonialistes, ni la surenchère, ni les méthodes douteuses. Nous sommes les enfants de Novembre et le serment donné à nos glorieux martyrs était de rester toujours aux côtés des opprimés. C'est le cas du peuple sahraoui. Nous ne sommes pas de ceux qui tiennent le bâton par le milieu, comme on dit chez nous. La position de l'Algérie est claire : avec le combat et la résistance du peuple sahraoui jusqu'à sa liberté et son indépendance. Cette position n'a pas changé même durant les années de braise et de terrorisme', a lancé l'intervenant avant d'ajouter que c'est là 'notre conviction que ne pourront faire fléchir les tentatives terroristes ou la politique de fuite en avant, encore moins les campagnes d'intox menées contre la conférence internationale visant à brouiller les cartes. Mais les masques sont tombés'. Dans le même sillage,
Mme Bience Philomena Gawanas, commissaire à l'Union africaine chargée des affaires sociales, a tenu à rappeler que la Rasd est un membre à part entière de l'UA et personne n'a le droit de lui dénier son choix pour l'autodétermination. S'appuyant sur une célèbre citation de l'ancien président ghanéen, Kwamé N'Kruma, 'l'Afrique ne sera libre que lorsque tous les pays
africains seront libres', elle ajoutera que l'Afrique ne sera libre que lorsque le peuple sahraoui sera libre. 'Ce peuple ne demande rien d'autre que sa liberté à disposer de son destin. On peut emprisonner le corps mais pas l'esprit. Nous sommes convaincus que le peuple sahraoui veut sa liberté et que les ressources de son pays soient les siennes', souligne la représentante de l'UA. Pour le SG du parti
communiste'libanais,'Khaled Haddadah, le problème du peuple sahraoui est similaire à celui des Palestiniens : 'Le Printemps arabe va bientôt sonner dans les pays qui n'ont pas encore compris que la volonté du peuple est plus dure que le fer.'
Abondant dans le même ordre d'idées, le vice-président de l'Association internationale des juristes démocrates (AIJD) et ancien membre du collectif des avocats du FLN, Roland Weyl, a, pour éclairer l'assistance, lancé une anecdote mais non sans grande importance : dans le Larousse de 1932, on peut lire sur la carte de l'Afrique que le Sahara occidental en majuscules n'était pas inclus dans le territoire marocain et que Rio de Oro était une colonie espagnole. Explication de texte : à son admission à l'ONU, le Maroc ne comptait pas le Sahara occidental car tout simplement, ce territoire était à l'extérieur. 'La Minurso devrait avoir pour mission de faire respecter les droits du peuple sahraoui. Quant au veto français sur la question du droit de ce peuple à l'autodétermination, il est nul', dira M. Weyl, et de conclure que les peuples ont toujours le dernier mot.
ALI FARÈS
malik 05-11-2011 10:46
azerf.dizerfan 31-10-2011 23:47
zana 31-10-2011 21:53
liberter 31-10-2011 16:16
Amazigh123 31-10-2011 15:53
Amazigh123 31-10-2011 15:23
liberter 31-10-2011 15:13
liberter 31-10-2011 15:10
Marocain 31-10-2011 14:40
liberter 31-10-2011 13:53