Algérie

Confection



Confection
Madame Hinda Lazouk fait partie de ces battantes qui ont frayé leur chemin dans les pires difficultés. Titulaire d'une licence en psychologie à la faculté d'Alger, Mme Lazouk, aujourd'hui maman de trois enfants, s'était engagée dans les sentiers parsemés d'entraves, en créant une micro-entreprise de confection grâce au dispositif de l'Angem.Elle est tenace, méthodique dans son travail, tout en attachant beaucoup d'importance à la perfection. Elle sillonne seule toutes les wilayas du pays pour commercialiser ses produits. «Parallèlement à mes études à l'université, je suivais des cours de styliste-modéliste dans un centre de formation à Alger. En plus de l'expérience que j'avais acquise avec ma grand-mère qui était couturière.Mais il faut aimer le métier, avoir la bonne foi et le sens du sacrifice, si on veut réussir», confie-t-elle. Ses parents et son époux ne croyaient pas à la réussite de son projet. Elle avait commencé avec trois ouvrières en 2013 et à la fin de l'année 2014, son effectif a quadruplé.«Avec l'Angem, je ne peux plus développer mon entreprise, alors que je suis dans le besoin», explique-t-elle. Après avoir loué un local à Aïn Bénian afin d'installer une surjetteuse, deux piqueuses, une brodeuse et une centrale de repassage, machines acquises avec le crédit accordé par l'Angem, en plus d'une camionnette de marque chinoise, elle avait commencé à dessiner les modèles et créer des patrons selon les besoins de quelques clients.Son affaire a marché en dépit de tous les pronostics . «Vous savez, avec l'invasion des produits chinois à bas prix, je craignais que je n'arriverai pas à m'en sortir, mais les Algériens se sont rendu compte que c'est du n'importe quoi et mes produits sont acceptés. Mais je reconnais que le MJS et le ministère de la Solidarité m'avaient aidée dans le démarrage de mon projet», précise-t-elle.L'argent encaissé était entièrement investi dans l'achat d'autres équipements au profit de son atelier. Des couturières dont les maris les empêchent de travailler à l'extérieur viennent solliciter Hinda pour façonner les tissus préalablement coupés dans son atelier à Aïn Bénian. Des institutions se sont attachées ses services.«Depuis mon début d'activité, c'est la troisième fois que j'expose mes produits, mais je souhaite que tous les jeunes Algériens bénéficient de ces dispositifs Angem et Ansej afin de les libérer et leur permettre de concrétiser leurs projets», ajoute-t-elle.




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