Algérie

Condamnation de Omar Belhouchet et de Chawki Amari



Les marques de solidarité aux deux journalistes se poursuivent Mouvement culturel berbère (MCB) Une fois de plus, le pouvoir vient de démontrer son mépris pour la liberté d?expression en Algérie, son cynisme envers les professionnels de l?information libre et sa volonté de détruire tout espace de libre parole et de pensée. MM. Omar Belhouchet, directeur de la publication, et Chawki Amari, chroniqueur, sont condamnés à deux mois de prison ferme et à une lourde amende financière qui grève lourdement la situation financière du quotidien. L?instrumentalisation de la justice est devenue depuis quelque temps le moyen privilégié pour saper les espaces de liberté arrachés de haute lutte par le peuple algérien. Le MCB dénonce avec fermeté l?enrégimentement des structures étatiques de souveraineté au profit d?une caste et d?un clan qui n?ont d?autre objectif que de mettre le pays en coupe réglée à leur seul profit. Nous exprimons notre soutien total à MM. Belhouchet et Amari ainsi qu?à toute l?équipe d?El Watan. Le MCB exprime le v?u que la plus large solidarité possible se manifeste et se dresse pour dénoncer les abus et les menaces qui érodent le plus précieux des acquis : la liberté d?expression. M?hand Amarouche, Mohand Loukad Syndicat national des magistrats de la Cour des comptes Le bureau national du Syndicat national des magistrats de la Cour des comptes a appris avec tristesse la condamnation à une peine de prison d?un chroniqueur du journal El Watan et de son directeur. Fidèle au respect et à la défense de la liberté d?expression, le SNMCC tient à manifester son soutien et sa solidarité avec toute l?équipe. Le secrétaire général Conseil national autonome des professeurs de l?enseignement secondaire et technique (Cnapest) Le bureau de wilaya de Béjaïa du Cnapest qui a appris avec tristesse et consternation le verdict rendu à l?encontre des journalistes, M. Belhouchet Omar et M. Chawki Amari, apporte son soutien indéfectible aux journalistes et les assure de sa mobilisation pour la défense des libertés chèrement arrachées par le sang des meilleurs enfants d?Algérie, pour que les Algériens et les Algériennes vivent libres. Pour le bureau de wilaya de Béjaïa Ligue algérienne de défense des droits de l?homme (LADDH) de la wilaya de Saïda Suite à l?injuste et sévère condamnation de Omar Belhouchet et de Chawki Amari, le bureau de la Ligue algérienne de défense des droits de l?homme de la wilaya de Saïda (LADDH) dénonce avec fermeté cette décision qui relève de l?arbitraire et apporte son total soutien à tous les journalistes qui font l?objet de harcèlement judiciaire. Au lieu de harceler l?élite de l?Algérie en traînant des journalistes, des professeurs, des docents en médecine, des médecins, des enseignants, et ce, afin de les priver de droits prévus par la Constitution, nos responsables devraient s?atteler avec beaucoup plus de volonté et de conviction à combattre la corruption qui gangrène le pays et à demander des comptes aux détendeurs de fortunes colossales récemment acquises et dont la provenance se doit d?être vérifiée. Pour le bureau de la LADDH Le président D. Ouali Jean-Pierre Lledo, cinéaste Je suis de votre côté et m?associerai publiquement à toute solidarité collective. Chawki est notre ballon d?oxygène à préserver coûte que coûte. Hanafi Si Larbi Cher ami, le calendrier me fait honte. Cela fait déjà plus d?une semaine que ta condamnation « jumelée » avec celle de Chawki Amari, l?indomptable chroniqueur, a été rendue publique sans que je ne t?exprime ma profonde consternation.Cette condamnation prononcée par une justice à deux vitesses n?est qu?un signal de plus d?un système moribond, pris au piège de ses discours « démocratiques exportables » aux plus offrants, mais impraticables et invendables sur le marché national. Car, d?une manière insidieuse, tous les moyens pacifiques de lutte pour le droit d?avoir des droits, pour la démocratie, l?alternance au pouvoir ont été mis sous le boisseau par les tenants du système qui ne renoncent pas à leur mode de gouvernance violente. Les différentes grèves dans tous les secteurs, initiées pacifiquement par des syndicats autonomes, qui de jour en jour prennent les allures d?une rébellion, ne semblent pas inquiéter outre mesure ceux qui dénoncent « les agitateurs » et qui condamnent inlassablement ceux qui immortalisent ces mouvements sociaux. Ainsi, les Algériens deviennent de plus en plus orphelins : la presse bâillonnée par les pouvoirs publics et les syndicats autonomes poussés vers la clandestinité administrative. Que reste-t-il dans l?Algérie meurtrie ? L?opposition ? Elle a été lourdement frappée par les divisions internes dues aux dysfonctionnements organiques couplés à l?indifférence de ses cadres et la mainmise des inamovibles « chefs » sur les structures. Il va de soi que la crise des partis d?opposition n?est pas sans conséquences sur les libertés démocratiques, car il y a de moins en moins de partis solides pour protéger la population de la hogra, pour dénoncer la justice outragée et pour défendre la liberté d?expression, aujourd?hui en péril. S. Hanafi (*) Membre du conseil national du FFS issu du 3e congrès national légitime, exclu unilatéralement et illégalement par l?appareil du parti en violation flagrante des statuts du parti et le silence complice de certains cadres dirigeants Farid, lecteur de Batna Je suis un lecteur d?El Watan, un vrai journal qui dit la vérité. Ma solidarité totale dans l?épreuve que vous traversez. Vous allez vaincre car vous êtes l?expression de la liberté et du vrai journalisme. Courage et amitiés. Bennia Brahim, lecteur Vous avez été condamnés pour avoir accompli votre devoir d?homme de presse par qui, telle la bouche d?un enfant, la vérité doit sortir. Ou pour avoir cru que la liberté d?expression existait et était tolérée et que vous êtes en charge en s?y conformant d?accomplir votre mission. A qui le tour ? La liberté de la presse et d?expression est la bouffée d?air que le noyé remonte à la surface pour la rechercher et donc survivre. Vous êtes condamnés pour avoir dit ou pour avoir osé dire, nous sommes aussi condamnés puisque nous dirons et nous oserons toujours dire. Vous n?êtes pas seuls, nous sommes avec vous, pour la liberté d?expression, pour la vérité et pour l?Algérie. Tayeb Ghersa, lecteur « Je suis consterné par la condamnation de MM. Belhouchet et Amari à qui je témoigne ici ma solidarité et ma totale sympathie. Ce jugement prononcé à l?encontre des deux journalistes, qui se battent chaque jour pour que la liberté d?expression ne soit pas une chimère, constitue une remise en cause du droit à la liberté d?expression et à la liberté tout court pourtant consacrée par la Constitution. Cette condamnation nuit sérieusement à la réputation internationale de notre pays. j?invite les « élus » de notre APN à se pencher sérieusement sur ce problème et abroger les articles du code pénal qui pénalisent le délit de presse ».


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