Un concours national sur l'innovation et le design de récupération est lancé depuis le début de ce mois,à l'intention de certaines personnes issues de l'univers artistique.
Ainsi, les initiateurs de ce projet font appel, entre autres, à des designers, à des sculpteurs professionnels et indépendants, ainsi qu'aux étudiants des beaux-arts et de stylisme, spécialisés dans la conception et la transformation d'objets et d'accessoires, pour concevoir des objets du quotidien, mais à partir de matériaux de récupération.
Les objets en question peuvent être décoratifs ou utilitaires, tels que, entre autres, des boîtes à bijoux, des pochettes de téléphone ou des cartables. Ces objets, qui seront issus de ce recyclage, seront directement intégrés dans une chaîne de production artisanale dans le cadre des microentreprises, créées par des femmes entrepreneurs, pour être au final commercialisés.
Les grandes lignes de ce concours ont été dévoilées lors d'un point de presse, dimanche dernier, par la directrice d'Artissimo, Zaphira Ouartsi, et le conseiller technique auprès de la GIZ, Islem Bentahar, au siège de l'agence Artissimo, prestataire du concours. Avant de revenir sur les modalités de ce concours, les deux intervenants ont rappelé que ce concours national de l'innovation «Design et surcyclage» est organisé par le ministère de l'Environnement et des Energies renouvelables et l'Agence allemande de coopération internationale (GIZ).
Zafira Ouartsi a indiqué que le concours, lancé depuis le début de ce mois sous le thème «Donne une seconde vie à ton déchet», sera à l'honneur jusqu'au 11 mars 2019. Selon l'oratrice, la participation peut être individuelle par un trio. La première sélection retiendra une vingtaine de participants, pour au final retenir uniquement trois lauréats.
Les artistes devront utiliser des matériaux de recyclage et faire appel à leur imagination.
Pour Zaphira Ouartsi, si l'objectif premier de cette initiative est justement de promouvoir la conception et la fabrication d'objets divers et accessoires à usage quotidien, il n'en demeure pas moins que cette démarche revêt une dimension socioéconomique «permettant de réduire la pression d'exploitation sur la matière première, tout en permettant l'intégration d'une économie circulaire. Il permet également de créer des objets qui pourraient être commercialisés sur le marché», explique-t-elle.
De son côté, le conseiller technique de GIZ, Islam Bentahar, a indiqué que si les produits en question seront conformes au cahier des charges, ils seront insérés dans des coopératives, ou encore dans des microentreprises créées par des femmes pour qu'elles puisent reproduire ces produits comme une chaîne de fabrication.
Ainsi, à partir du 5 janvier, les participants auront trois semaines pour faire la présentation de leurs concepts, avant que les membres du jury, dont des représentants de la GIZ, des professionnels de la couture et des professionnels du design contemporain,- se prononceront les 30 et 31 janvier prochain pour désigner les artistes et designers qui participeront à la phase finale. Les lauréats retenus présenteront leurs créations, lors d'une cérémonie de clôture, organisée le 11 mars 2019, coïncidant avec la Journée nationale des start-up.
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Posté Le : 18/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nacima Chabani
Source : www.elwatan.com