Concours du ramadhan à Biskra

En coordination avec la commission des activités et des manifestations artistiques et culturelles de la wilaya de Biskra, la direction de la culture lance un «Concours du Ramadhan» doté de prestigieux prix, a-t-il été annoncé.Se déroulant à partir du 22e au 27e jour du mois sacré, ce concours est ouvert à tous les habitants de la wilaya sans distinction d'âge ou de sexe. Les candidats devront répondre à 22 questions portant sur la religion, la culture générale et le sport, précise-t-on. En parallèle à ce grand concours dont les lauréats seront à l'honneur le soir de «Leilat el qadr» où une grande soirée sera organisée à la salle Atlas de Biskra, la direction de la culture a concocté un programme artistique et culturel varié, afin d'égayer les veillées ramadhanesques.Au chef-lieu de la wilaya et dans quelques communes, des soirées dédiées à la poésie, ainsi que des conférences sur plusieurs thèmes de la vie sociale, animées par des chercheurs universitaires, sont prévues, tandis que des groupes de théâtre, de danses folkloriques et de musiques traditionnelles ou modernes se produiront à la grande satisfaction des familles, des jeunes, des mélomanes et férus de poésie de la région, est-il escompté.Outre cela, la reine des Ziban accueillera plusieurs autres manifestations artistiques et culturelles d'envergures nationales produites par l'ONCI, Riadh El Feth et l'Agence nationale du rayonnement culturel, indique-t-on. Seul bémol à signaler concernant l'organisation des représentations artistiques et culturelles à Biskra, la faiblesse des rémunérations des artistes locaux. En effet, beaucoup d'entre eux refuseraient désormais, selon leurs confidences, de participer aux programmes culturels officiels initiés par les institutions du fait qu'ils ne sont pas rétribués à la hauteur de leurs prestations et attentes, se plaignent-ils.Ceux-ci préfèrent même aller se produire dans d'autres wilayas du pays où ils seraient «mieux considérés et grassement payés», selon leurs dires. De son coté, la direction de la culture confirme rémunérer les associations artistiques et culturelles locales mises à contribution pour animer les soirées «et cela en sus des subventions publiques dont elles bénéficient», rappelle Ahmed Mouada, directeur de la culture à Biskra. Quand aux artistes indépendants qu'elle sollicite, elle leur octroie «des cachets dont la valeur est définie en fonction du budget alloué par le ministère de la culture», ajoute notre interlocuteur.