Algérie - Habits traditionnels

Concours du meilleur costume traditionnel à Mila Une soixantaine de participants se sont disputé le trophée



Concours du meilleur costume traditionnel à Mila Une soixantaine de participants se sont disputé le trophée


Le concours national du meilleur costume traditionnel, organisé jeudi dernier par Radio Mila, à l’occasion de la clôture du Mois du patrimoine, à connu un franc succès en matière de participation. Soixante modélistes, couturiers et amateurs de l’habit traditionnel se sont disputés le trophée.

Dans la catégorie «Costume traditionnel pour hommes», la palme est revenue à Lakhdar Bensaâd, un artisan handicapé visuel, qui a surclassé ses concurrents grâce à son ensemble vestimentaire masculin composé d’un burnous et d’un fez, portant des motifs et des arabesques dorés brodés à la main. Le lauréat, un sexagénaire aveugle, est un ancien champion d’Afrique en handisports.

«Je suis un passionné des vêtements de nos ancêtres, qui, en plus de leur fonction d’habits, sont porteurs d’une multitude de messages identitaires, culturels et sociaux», nous dira-t-il à la réception de son trophée.

Dans la catégorie «Habits pour enfants», le choix du jury s’est porté sur l’œuvre d’un jeune amateur d’habits traditionnels, Zouaghi Mouaâtaz, un collégien de 14 ans, qui s’est imposé grâce à son costume de circoncision, formé d’une coiffure noire brodée d’or, d’un gilet de même couleur et d’une gandoura blanche. L’adolescent nous a confié qu’il «nourrit une forte affection pour l’habit traditionnel».

Dans la catégorie «Habit féminin», qui a connu une forte concurrence (38 participantes entre modélistes et couturières), le dernier mot est revenu à la couturière Malika Hammoud, artisane de Chelghoum Laïd.

Elle a été primée pour sa mlaya chaoui, un habit féminin en vogue anciennement dans la région des Aurès. La lauréate, qui s’intéresse également à toutes les manifestations vestimentaires régionales, confectionne, à l’ancienne, les robes kabyles, le karakou dziri et la chada tlemcénienne.

Signalons que les femmes qui continuent de perpétuer la tradition du haïk et de la mlaya noire à Mila ont été également symboliquement honorées.

K. Bouabdellah


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)