Algérie

Conclusions tendancieuses



«Loi de Finances 2024» vs ‘Rapport de la Banque mondiale ' La première, la loi de Finances (LF) 2024, prévoit tout à fait le contraire de ce que prédit le «Rapport de suivi de la situation économique: Poursuivre l'effort de diversification» (Automne 2023), que la Banque mondiale vient de publier, notamment dans son volet concernant le plan du pouvoir d'achat des citoyens. La Banque mondiale prévoit, dans ce sens, que l'inflation «devrait rester supérieure à 9%, en 2023», et que «l'inflation alimentaire sera plus élevée que l'inflation globale», faisant que «les ménages à faible revenu seront particulièrement exposés à une baisse de leur pouvoir d'achat». Certainement que le Rapport en question ne tient pas compte des dernières décisions du Conseil des ministres du mercredi 25 octobre, parce que élaboré avant cette date. Les décisions en question mettent justement l'accent sur la protection du pouvoir d'achat des citoyens, à travers plusieurs mesures qui tendent vers la baisse des prix. Deux mesures phares qui vont avoir un effet direct sur le pouvoir d'achat, en entraînant une baisse des prix, à savoir la suppression de la taxe de l'activité professionnelle (TAP), qui va impacter la trésorerie de l'entreprise, et la réduction de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour les produits alimentaires importés (parce que l'inflation est importée) et la production avicole. Tous les experts s'accordent à affirmer que ces décisions vont réduire les coûts de production et de vente, atténuer la cherté de la vie et améliorer le pouvoir d'achat des citoyens. Sans parler de la revalorisation progressive des salaires, des pensions de retraite, de la bourse des étudiants, de l'allocation octroyée aux personnes en situation de handicap et des transferts sociaux destinés au soutien des prix des produits de large consommation, qui versent dans le sens d'un soutien au pouvoir d'achat des citoyens. Par contre, le Rapport de la BM voit juste quand il souligne qu'il faut poursuivre l'effort de diversification de l'économie. Comme de coutume, le Rapport de la BM pointe des évidences, en l'occurrence la sensibilité ou la dépendance des fluctuations des prix des hydrocarbures, qui est un risque bien réel tant que la diversification de l'économie n'a pas encore atteint tous ses objectifs, quant aux risques climatiques et géologiques, entendre les catastrophes naturelles, à l'exemple des inondations, des séismes et des sécheresses, soulignés dans le Rapport en question, auxquels se trouvent exposée l'Algérie et d'autres pays de l'Afrique du Nord, comme précisé dans le Rapport, ils restent quand même assez bizarroïdes. Car, quels coins du monde, qu'ils soient nichés dans la sphère des pays développés, émergents ou sous développés, sont dans une case de «quasi assurance» d'être épargnés par les catastrophes naturelles ou les phénomènes naturels extrêmes ' Laissons à la nature ce qui lui appartient, où on n'a besoin que de prières pour que tout le monde soit conscient de la menace du changement climatique, et à l'analyse objective ce qui lui convient, en se fiant aux données concrètes, sans autres extrapolations qui conduisent à des conclusions incertaines, voire tendancieuses.


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