Concilier vie politique, vie de famille et vie professionnelle

En mars 2014, le plus jeune des postulants à la présidence, Abdelaziz Belaïd, s'est présenté pour la première fois de sa carrière militante à l'élection. Le troisième homme de la course n'a récolté que 3,36% des votes. A El Watan Week-end, il confie : «concilier ma vie politique au sein du parti le Front El Moustakbal en tant que président, ma vie familiale en tant que père de famille, et ma vie professionnelle en tant que médecin gérant d'une clinique d'hémodialyse.» Quant au Front El Moustakbal, l'équipe dirigeante s'est chargée de la finalisation du programme du parti en adéquation avec les engagements pris lors de la campagne électorale. Durant toute cette année, le parti de Abdelaziz Belaïd était peu visible sur sur la scène politique. Il s'est contenté d'organiser des manifestations politiques et culturelles dans plusieurs wilayas du pays. Pour l'ex-candidat, «cette élection n'a pas été très réussie vu le non-changement et la non-évolution des grands dossiers de la société algérienne, dont le système éducatif qui va de mal en pis et le système sanitaire qui se dégrade de jour en jour». Pour conclure, Belaïd espère «une révision de la Constitution répondant aux aspirations du peuple».