J'ai effectué un véritable parcours du combattant pour obtenir enfin le chèque de paiement.
Or, m'étant présenté chez le concessionnaire à qui j'ai remis le chèque, il me fut signifié qu'il me faudra patienter encore six longs mois pour que le véhicule utilitaire commandé soit disponible !», a indiqué un jeune promoteur rencontré dans un showroom d'une société automobile. D'autres candidats à la création d'entreprises, rencontrés dans différentes caisses et agences d'emploi, ont eu à déplorer la même situation. Une situation qui, selon cet ancien postulant à ce dispositif, rompu aux tracasseries administratives et qui gère actuellement son entreprise, a averti ces futurs promoteurs quant à la nécessité de régler cette formalité avant la fin de l'année. La disponibilité du véhicule permettra, précise-t-il, «d'appliquer le prix en cours, objet de la facture».
La nouvelle année pourrait amener bien des tracasseries, notamment en cas d'augmentation des prix, ce qui aura pour corollaire de refaire tout le cheminement effectué auprès des banques. Cette absence de véhicules auprès de certains concessionnaires n'est pas le propre uniquement de promoteurs mais également chez les particuliers. Des particuliers qui, et à l'instar de ce commerçant rencontré dans un showroom de la zone industrielle d'Es sénia, fulminait sa colère de n'avoir toujours pas reçu son véhicule qu'il aurait réglé cash depuis le mois de janvier.
«Effectivement, ce genre de situation est devenu monnaie courante chez certains concessionnaires qui ne respectent pas le délai de livraison. Le motif demeurant pour le moins ambigu», comme a tenu à le souligner ce spécialiste dans ce domaine. Un domaine où la communication fait cruellement défaut, comme on a pu en juger sur place. Cependant, la réalité du terrain démontre que le marché automobile recèle bien des incertitudes, au grand dam des jeunes chômeurs qui doivent prendre leur mal en patience.
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Posté Le : 16/09/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hadj Sahraoui
Source : www.elwatan.com