Algérie

Concertations du CNES : Les walis dénoncent la bureaucratie de la Centrale Tlemcen : les autres articles



Concertations du CNES : Les walis dénoncent la bureaucratie de la Centrale                                    Tlemcen : les autres articles
«Ces concertations ne sont pas circonstancielles et notre objectif n'est pas de berner le peuple parce qu'il y a le printemps arabe», a indiqué, hier à Tlemcen, en préambule, le président du Conseil national économique et social, Mohamed Seghier Babes.
Tlemcen a abrité pendant deux jours les concertations du CNES avec les autorités locales et ce qu'on appelle la société civile de trois wilayas de l'Ouest, Tlemcen, Sidi Bel Abbès et Aïn Témouchent. D'ailleurs, l'entrée du nouveau siège de l'APW était filtrée et ceux dont les noms ne figuraient pas sur la liste devaient rebrousser chemin. D'où des accrochages verbaux entre des représentants d'associations locales non invitées et le service d'accueil de la wilaya. Il a fallu l'intervention de responsables du CNES pour permettre à certains mécontents d'entrer dans la salle à moitié vide. Et c'est avec un retard de quatre heures que le président du Conseil économique et social, Mohamed Seghier Babes, Fit son apparition.
D'emblée, comme pour rassurer la maigre assistance et donner un crédit à cette rencontre, il a indiqué «Ces concertations ne sont pas circonstancielles et notre objectif n'est pas de berner le peuple parce qu'il y a le printemps arabe». Et d'enchaîner «parlez librement, tout sera rapporté au président de la République !» Une entrée en la matière qui incitera - fait bizarre - les trois walis à dénoncer la bureaucratie de la Centrale «certains projets restent en suspens pendant trois à quatre ans à cause de la bureaucratie au niveau des ministères».
Encouragés par ce ton, des élus communaux ont estimé que le «système fiscal profite plus à la centrale qu'aux communes ('). La réglementation actuelle stipule le paiement des impôts à la recette de la commune dans laquelle est situé le siège social de l'entreprise et non pas à celle où sont implantées les usines et les unités de production». Le plus curieux, durant ces deux jours, les commis de l'Etat semblaient plus enclins à déplorer certaines «anomalies du système» que les supposés représentants de la société civile, qui ne semblaient pas avoir compris le sens de cette rencontre où ' c'était une aubaine, peut-être - «d'éclairer les membres du CNES» sur les préoccupations de la population.
Hormis quelques uns qui ont déploré la non-distribution des logements sociaux, le système défaillant de l'emploi des jeunes, la faiblesse des élus de certaines communes et le manque de projets de développement pour certaines régions déshéritées' Il faut dire que les interventions, au fil des heures, devenaient quasiment identiques, au point où la salle se vidait de plus en plus.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)