Algérie

Concertation multisectorielle pour lutter contre la violence en milieu scolaire



Concertation multisectorielle pour lutter contre la violence en milieu scolaire
Le phénomène n'a pas atteint des proportions alarmantes (1% sur les 8 millions d'élèves inscrits) selon la tutelle, la DGSN et la Gendarmerie nationale, mais un plan national sera élaboré en coordination avec divers départements ministériels pour faire face à cette violence.La violence en milieu scolaire existe bel et bien, mais il n'y a pas péril en la demeure. Il ne s'agit que de "petite violence" pour le moins insignifiante, et qui n'est autre qu'un aspect parmi tant d'autres du phénomène de la violence que connaît la société algérienne. C'est du moins la conclusion tirée des principales interventions des participants à la journée d'étude nationale sur la violence en milieu scolaire, organisée jeudi au Cercle de l'armée à Béni-Messous par le département de tutelle. Mieux, pour "disculper" totalement la famille de l'éducation, chercheurs, pédagogues, universitaires et psychologues ont été appelés à la rescousse pour "justifier" via des facteurs exogènes les violents incidents que de nombreux établissements scolaires ont connus.Comme quoi, le système éducatif subit la violence et ne la produit pas. En effet, que ce soit le ministre de l'Education nationale ou le délégué de Sellal chargé de donner le coup d'envoi des travaux de la journée, ou encore les représentants de la DGSN et de la Gendarmerie nationale, ils étaient unanimes à dire que la violence dans les établissements scolaires n'a pas atteint des proportions alarmantes."Les statistiques de la DGSN montrent que le nombre d'élèves concernés par le phénomène à travers tout le territoire national ne dépasse pas les 1% sur 8 millions d'élèves, sauf pour le palier moyen qui coïncide avec la période d'adolescence. Il n'y a pas péril en la demeure puisque, par rapport à ce qui se passe ailleurs, la violence en milieu scolaire en Algérie est une petite violence..., mais il faut y remédier avant que ce ne soit trop tard", souligne Baba Ahmed. Et de justifier : "Il y a des facteurs endogènes qui concernent l'école et son fonctionnement, mais il y a aussi des facteurs exogènes. C'est-à-dire que l'école subit le phénomène de la violence à travers des actions de la société. Et c'est pour cette raison que nous avons organisé cette journée pour laquelle nous avons fait appel à des universitaires qui ont travaillé sur ce thème pour nous éclairer sur les différents aspects de ce phénomène. Nous avons également fait une étude interne, et aujourd'hui nous allons comparer les deux visions et sortir avec des recommandations qui permettront la mise en place d'un plan d'action sur six mois ou une année."Selon Moussa Bakhti, chargé des études au MEN, "une commission interministérielle sera mise en place en vue d'élaborer, à la lumière des conclusions de cette journée, une stratégie nationale, en précisant le rôle de chaque département dans la prise en charge d'une à deux actions. Par exemple, le ministère de la Jeunesse et des Sports sera chargé de développer davantage la pratique du sport".Il faut savoir que la journée d'étude de jeudi sanctionne une série de concertations lancée à travers les établissements scolaires de tout le pays pour recenser les différentes formes de violence, les facteurs déclencheurs et les solutions proposées.M BNomAdresse email




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