Algérie

Concert de musique à Aïn Témouchent



De l’allégresse et de l’émotion Les enfants d’Aïn Témouchent étaient, hier, invités à un concert de musique classique, plein d’allégresse et d’émotion, donné par la troupe philharmonique conduite par le maestro Merahi Djamel, membre de l’association «Amine» du CHU de Bab El Oued à Alger. Les éléments de l’orchestre qui est composé de 30 éléments dont un pianiste, un guitariste, un joueur de synthé et des flûtistes, ont présenté avec brio une dizaine de variétés musicales de contenu universel et classique alternées de compilations algériennes de la musique moderne et d’autres puisées dans le répertoire du patrimoine. Le menu musical ayant débuté par une suave interprétation de musique occidentale intitulée «Freedom» de Gospel rendu avec quatre voix. L’enchaînement est une reprise d’un morceau vénézuélien «Por Quererte» où les flûtes ont emporté le public dans les confins de la musique sud-américaine. S’ensuivront d’autres chansons empruntées aux mélodies européennes en français, en anglais, en turc, et en allemand. Du patrimoine algérien, les hôtes d’Aïn Témouchent ont reproduit «Aleiki Mini Salem», «A Goudjil» et «El Waz». Et pour hausser d’un cran l’ambiance des grandes soirées, les artistes ont stimulé les enfants d’Aïn Témouchent par les deux chansons sudistes «Salam Alikoum» et «Goumari». A ce moment, le public, d’une seule voix, à gorges déployées et en chœur a répété les paroles et ondulé des mains en parfait accord avec les danseurs de la troupe. Certainement, l’assistance a bien savouré le solfège de la musique universelle et compris que la musique algérienne peut s’intégrer sans aucune barrière ni complexe. La finalité principale est de surpasser la souffrance et la douleur quotidienne en inculquant comme remède, aux difficultés de tous les jours, la musique. Rappelons que la majorité des éléments de l’orchestre, dont l’âge ne dépasse pas la cinquantaine, sont atteints par une maladie chronique et 4 parmi eux sont des handicapés mentaux. Quelle leçon d’humanisme que cet espace d’expression où les soins prodigués sont la musicothérapie. Djamel, le chef d’orchestre, impressionné par le public accueillant et chaleureux de la Maison de la Culture, n’a pas pu cacher son émotion. Après Oran, Tlemcen et Aïn Témouchent, la troupe se rendra à Ghazaouet.


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