Algérie

Compter sur l'échiquier économique national



Compter sur l'échiquier économique national
Dépasser les principes d'une action pour cerner les contours précis de l'économie nationale devient impératif pour le gouvernement, mieux encore une gageure tant sont différents les types de mécanismes et de structures à imaginer dans des secteurs aussi variés. Accorder un crédit certain à ces contours d'envergure, c'est tracé, en quelque sorte, le cadre d'organisation à la fois économique et sociale, embrassant tous les problèmes et convergeant vers des solutions palpables et aux réponses sûres quant à la revalorisation économique qui pourrait, au regard des immenses richesses, et potentialités du pays, ne pas être inactive pour une approche distinctive de chacun des volets particuliers d'une telle relance. Si la tripartite (Gouvernement-UGTA-Patronat) paraissait prometteuse à l'ensemble, c'était en partie dû à la présence de ces différents partenaires, qui avaient, peu de temps auparavant, commencé à faire entendre leur voix en rapport avec cette renaissance économique et à compter sur l'échiquier économique national. Il convenait donc, pour les partenaires sociaux et économiques de l'exécutif, de se donner bonne conscience tout en désamorçant les controverses et les malentendus dont on avait mesuré quelques-uns des effets au travers des faibles résultats de la production nationale et de l'investissement porteur. Au-delà des nécessaires corrections et amplification au niveau des textes, c'est aussi aux deux secteurs, public et privé, qu'il échoit de contribuer puissamment à cet effort collectif de mise en valeur de l'économie nationale.Et c'est à ces deux secteurs eux-mêmes, en conformité avec les options et les orientations du plan national de développement, en s'appuyant sur leurs propres forces internes et les incitations et encouragements de l'Etat et en réorganisant certaines structures, certains comportements économiques aptes à résister aux pressions de la mondialisation et du capital international de plus de plus versant dans le strict protectionnisme, qu'il incombe de "panser" ces problèmes, ces retards, de représenter et de constituer une réelle force capable et responsable de peser dans une telle conjoncture nationale, régionale et internationale. Un tel effort décuplé, sous le patronage du plan d'action du gouvernement de ses partenaires sociaux et économiques eux-mêmes, ne serait-il pas indispensable pour mettre fin à la véritable fragilité de l'économie nationale. Dialogue, concertation et réflexion entre les différentes parties et établissements bancaires à la mission de contribuer au développement national sont des actions et des facteurs à peaufiner afin de ne pas laisser personne indifférente dans le milieu économique. Cette conduite à la fois économique, sociale et financière viendrait compléter les initiatives et les mesures de l'Etat ou, du moins, de la nouvelle orientation en ce qui concerne la renaissance économique. Aux côtés de cette conduite socioéconomique, qui de fait implique directement tous les acteurs au développement, peut s'étirer toute une série d'impacts plus particulièrement orientés vers la création de richesse et d'emplois, mais également une meilleure organisation.




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