Algérie

Complice dans une agression et vol


L’accusé condamné à 15 ans de réclusion Lors de son audience d’hier, la Cour criminelle d’Oran a condamné le mis en cause H.A., impliqué dans une affaire d’association de malfaiteurs et de vol qualifié, à 15 années de réclusion. Les faits de cette affaire remontent au 19 avril 2000, lorsque le prévenu avait contacté le dénommé A.R. pour lui faciliter l’obtention d’un passeport. Ce dernier, spécialisé dans le faux, acceptera l’offre qui lui est faite, expliquant toutefois à H.A. qu’il lui faut débourser la somme de 10.500 francs français. Le marché fut conclu entre les deux protagonistes et la somme de 2.500 FF a été versée au dénommé A.R. Quelque temps plus tard, voyant que A.R. n’avait pas donné signe de vie, H.A. alla le trouver et lui demanda où en est leur affaire. Prenant peur, il lui promettra que très prochainement il aura son passeport et qu’il n’a pas à s’inquiéter. Malgré cette promesse, H.A. sentit qu’il était mené en bateau, et pour récupérer son argent il tendra un piège à A.R., lui demandant de passer le voir au niveau de son salon de coiffure. Là, H.A. ainsi que deux de ses amis agresseront A.R. et lui voleront son véhicule. Le père de ce dernier a porté plainte auprès de la police qui a arrêté deux des mis en cause. Jugés pour association de malfaiteurs et vol qualifié, ils ont été condamnés à 15 ans de réclusion, alors que la victime a écopé de la peine de 5 ans de réclusion pour trafic. Par ailleurs, la peine de 15 ans par contumace a été retenue contre H.A. qui, à l’époque, avait pris la fuite. Arrêté en fin d’année 2005, le prévenu a eu à répondre du même chef retenu précédemment. Appelé hier à la barre, H.A expliquera à la Cour que certes il était présent le jour de l’agression, mais qu’à aucun moment il n’y avait pris part. Appelé à titre de témoins, ses complices le contrediront et affirmeront à l’assistance qu’il se trouvait avec eux et qu’il a participé à l’agression et au vol. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis la peine de 15 années contre l’inculpé. La défense plaidera non coupable, expliquant qu’on ne peut prendre en considération le témoignage de ces deux mis en cause, demandant ainsi l’acquittement de son mandant. A l’issue des délibérations, la Cour a reconnu l’accusé coupable du grief retenu et suivi le représentant du ministère public dans la peine requise.
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